«Il n'existe aucune loi qui limite l'âge du véhicule. De plus, il y a un seul organisme qui peut procéder à un arrêt provisoire de l'activité d'un bus qui n'est autre que le contrôle technique, et ce, jusqu'à la réparation des lacunes constatées au niveau du véhicule.» C'est en ces termes que s'est confié à nous hier le président de l'Union nationale des transporteurs algériens, M. Aider, à propos de la décision qu'entend prendre le ministère des Transports de mettre fin à la circulation des véhicules de transport publics ayant plus de 20 ans. Quant aux échos rapportant que la direction du transport a mis à l'arrêt dernièrement près de 300 bus parce que leur état n'est plus conforme aux normes, notre interlocuteur les a démentis, affirmant : «Jusqu'à présent, nous n'avons rien reçu du ministère des Transports à ce sujet», avant d'ajouter : «Ces jours-ci, nous avons eu des réclamations des transporteurs de la wilaya de Médéa sur le recours de la direction des transports concernant l'arrêt des véhicules dépassant 20 années de service, mais dans notre pays, il n'y a aucune loi portant sur cet aspect.» Dans le même ordre d'idées, M. Aider confirmera que quelques transporteurs ont reçu des avertissements de la tutelle afin de réparer leurs véhicules avant de faire l'objet de suspension.