Cumulant les crimes contre l'humanité et les atrocités qui ont fait de très nombreux morts civiles et perdant toute crédibilité auprès de l'opinion publique internationale, l'organisation extrémiste Front Al Nosra, branche d'Al Qaïda, qui a choisi la Syrie pour la perpétuation de ses crimes, change d'appellation. L'«émir» du Front Al Nosra a hypocritement annoncé que l'organisation criminelle qu'il dirige change d'appellation et se démarque d'Al Qaïda. Le chef de cette organisation criminelle, Ahmed Hussein Al-Shar'a, alias Abou Mohamed Al Djoulani, a annoncé que Front al Nosra s'appelle désormais Front Fateh El Sham qui se démarque d'Al Qaïda. Ce chef criminel n'a pas daigné dénoncer les crimes perpétrés par l'organisation qu'il dirige. L'un de ces crimes est l'acte de cannibalisme dont a été l'auteur un des éléments de cette organisation criminelle. Khaled El Hamad, alias Abou Sakkar, est l'auteur de l'éviscération du corps d'un militaire syrien tué. Il a été montré dans une vidéo mangeant le cœur de ce militaire. Cet acte de cannibalisme qui a épouvanté l'opinion publique internationale, qui a dénoncé ce crime, n'a pas été dénoncé ni par l'«émir» du Front Al Nosra ni par les pays du Moyen-Orient et certains pays occidentaux qui soutiennent les extrémistes en Syrie. Des savants (oulémas) en religion, qui, dans un passé récent, s'étaient empressés de décréter la fetwa de tuer des responsables politiques et des citoyens, n'ont pas daigné dénoncer cet acte inhumain. Front Al Nosra change d'appellation, mais pas de méthodes. De nombreux observateurs de la scène politique et sécuritaire au Moyen-Orient précisent que «c'est avec hypocrisie que Front El Nosra change d'appellation et se démarque d'Al Qaïda». Ces experts expliquent que «Front Al Nosra tente, par cette manœuvre, d'échapper aux frappes aériennes menées par les Russes et les Américains». Igor Morozov, du Comité pour les affaires étrangères du Conseil de la fédération, a indiqué que «Front Al Nosra reste toujours une organisation criminelle, même en changeant de nom». «Le Front Al Nosra est une organisation terroriste, branche syrienne d'Al Qaïda. Actuellement, les Forces gouvernementales syriennes et les Forces aérospatiales russes mènent des frappes visant à éliminer les unités de ce groupe terroriste à travers toute la Syrie. Le fait de changer de nom ne changera rien pour les djihadistes», a indiqué le sénateur. L'hypocrisie du Front Al Nosra s'explique par le fait que cette organisation criminelle trouve en la prétendue démarcation avec Al Qaïda une tentative pour échapper aux frappes aériennes russes et américaines. Daech et Front Al Nosra, organisations terroristes, ne sont pas concernées par les négociations initiées par l'ONU, la Russie et les USA pour la paix en Syrie. Des terroristes se rendent Les couloirs humanitaires créés par la Russie et les autorités syriennes dans la ville d'Alep permettent d'évacuer non seulement des civils, mais également des extrémistes souhaitant déposer les armes. Les terroristes de différents groupes armés ont déposé les armes et se sont rendus à l'armée dans les quartiers est de la ville d'Alep, annoncent les milices soutenant l'armée du gouvernement syrien. «Pour le moment, on ne peut pas dire que les terroristes se rendent massivement. Mais ces dernières 48 heures, plusieurs dizaines d'extrémistes se sont rendus dans les quartiers de Salaheddine et Cheikh Maqsoud», a indiqué une source au sein des milices. Les extrémistes ayant accepté la proposition de l'armée syrienne ont déposé leurs armes au poste de contrôle et passeront par les services spéciaux avant de bénéficier de l'amnistie et de reprendre une vie pacifique. Des civils continuent de quitter la ville d'Alep par les couloirs humanitaires définis par les autorités. Selon l'agence Sana, des dizaines de familles ont quitté, samedi matin, les quartiers est de la ville. Tous les citoyens ont été installés dans des centres d'accueil spécialement aménagés à cet effet. Ils pourront bénéficier d'une visite chez le médecin et seront logés et nourris. Vendredi, on a appris que dans certains quartiers, les djihadistes avaient interdit aux hommes de moins de 50 ans de quitter la zone des combats, menaçant également les personnes âgées et les femmes qui voulaient partir.