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«L'histoire du théâtre algérien» vue par Abdelhamid Rabia : Richesse du patrimoine et pauvreté des écrits
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Un siècle d'histoire du théâtre algérien (de 1830 à 1962) a été revu par le dramaturge et comédien Abdelhamid Rabia, avant-hier, à la librairie Chaïb-Dzaïr d' Alger-centre.
«L'Histoire du théâtre algérien n'est pas des plus simples à traiter. Elle remonte au siècle dernier et est passée par de nombreuses étapes», a rappelé Abdelhamid Rabia au début de son intervention organisée par l'Anep.
Ce comédien, qui a connu, travaillé et côtoyé les pères du quatrième art algérien à une époque où le théâtre n'était pas le parent pauvre de la culture algérienne, a passé au peigne fin, à travers son expérience et son vécu, cette histoire riche et profonde ...mais oubliée ! Trouvant ses origines dans des adaptations de pièces molièriennes, l'histoire du théâtre algérien remonte à une époque dont il ne reste malheureusement pas beaucoup de traces. De Rachid Ksentini, dit le Charlot arabe, à Mahboub Stambouli, l'auteur de l'hymne Min jibalina, en passant par Abdelkader Alloula et Mustapha Kateb, Rabia n'a pas manqué de citer les grands noms, mais aussi ceux peu connus du répertoire théâtral algérien. Le conférencier évoquera dans ce sens le fait que Mahieddine Bachtarzi, accusé de ne pas être un nationaliste du+ fait d'avoir chanté le l'hymne national français La Marseillaise, en disant que «tout le monde à l'époque chantait la Marseillaise, on l'apprenait même à l'école». Dans ce sens, A. Rabia évoquera aussi d'autres fervents nationalistes qui ont marqué l'histoire du théâtre algérien, à l'exemple de Rachid Ksentini, Mohamed Touri, doyen de la comédie sociale, Ahmed Ayad, alias Rouiched, pour ne citer que ceux-là.
Des lieux, des dates et des noms pour faire l'histoire
L'histoire du 4e art algérien est à inscrire aussi dans les années d'édification des premières salles d'opéra et les premiers cercles de formations dramatiques. Des lieux où l'homme était au centre de la mise en scène, de la gestuelle, du jeu et de la lecture.
De cette histoire de l'art dramatique algérien découle un ensemble de faits peu connus, au sein desquels un certain nombre de noms de comédiens et de dramaturges ont été soit ignorés volontairement, soit rayés par méconnaissance méthodologique.
«Le 8 janvier 1963, l'ex-opéra d'Alger (construit en 1850) est devenu le Théâtre national algérien (TNA). Tout de suite après, la première troupe nationale du théâtre fut créée en ces lieux par Mustapha Kateb. Une charte redonnant au théâtre ses lettres de noblesse fut de suite adoptée par l'Etat», fera savoir A. Rabia.
Ce comédien de talent n'a pas omis d'évoquer les artistes algériens ayant écrit ou adapté de grandes œuvres traitant du théâtre révolutionnaire avant et après l'indépendance, tels que Réda houhou, Mustapha Kateb, Kateb Yacine, Assia Djabar...
Aussi, Abdelhamid Rabia a évoqué la politique nationale de l'époque qui a dévié le théâtre de sa fonction première et interdisait le traitement de certains sujets.
«On ne peu pas dissocier la culture de la politique. Ce sont des faits qui ont marqué l'histoire», a-t-il martelé. «Bien que les difficultés furent nombreuses, le théâtre algérien a eu son âge d'or grâce notamment à des personnes qui se sont battues pour le défendre. Je me souviens que les salles de spectacles étaient archicombles. Le public assistait régulièrement aux représentations théâtrales et c'était un bonheur pour lui. Aujourd'hui, seules les premières arrivent encore à drainer un peu de monde, et encore ! Et bien que ce soit gratuit, on remarque que ce public est composé de gens de la profession !»
Abdelhamid Rabia, est comédien, acteur et dramaturge algérien. Il est aussi membre du jury du Festival national du théâtre comique de Médéa. Il prépare ses mémoires.


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