D'ici 2019, l'Algérie formera 589 000 paramédicaux, a affirmé à Batna, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Ce qui équivaudra à 50 % de l'effectif formé en Algérie depuis 1962, a souligné le ministre, qui présidait la cérémonie d'ouverture de la nouvelle année pédagogique à l'Institut national de formation supérieure paramédicale (INFSP) de la wilaya. Il faut dire que le ministère accorde une importance particulière à la formation à tous les niveaux et tous les grades, avec une insistance sur la formation continue et de base. Il a également souligné que la formation dans le secteur de la santé a enregistré, à la suite de la tension ressentie en 2013, «un bond important» en 2016, avec la formation de 21 900 agents paramédicaux, et connaîtra la sortie l'année prochaine de 21500 autres paramédicaux en plus de 519 sages-femmes cette année. Cette orientation basée sur des formations de qualité répondant aux normes internationales s'inscrit en droite ligne dans l'objectif de l'amélioration des performances et de la qualité des soins, a affirmé le ministre qui a procédé à l'inauguration, en compagnie du wali, d'un laboratoire de langues et d'informatique à l'INFSP. Entamant sa visite de travail de deux jours dans la wilaya par l'inspection de l'hôpital psychiatrique, le ministre a tenu à honorer au centre hospitalo-universitaire (CHU) de la wilaya le staff médical en charge des greffes rénales. Il a ainsi rencontré les bénéficiaires des 1re, 50e et 100e transplantations de reins réalisées dans cet établissement, avant de présider l'entrée en activité du service de chirurgie oncologique au Centre régional anti-cancer (CAC). Il a assuré à l'occasion que son département examine actuellement la question de relier par réseau informatique tous les centres anti-cancer du pays. Le ministre poursuivra sa tournée dans la wilaya par la visite des établissements sanitaires de T'kout, Arris, Theniet El Abed et d'autres communes.