A l'instar des autres wilayas du pays, Tizi Ouzou a ouvert hier les portes de ses centres de formation pour accueillir ses 22 000 stagiaires. Plusieurs nouvelles filières leur sont proposées. Le coup d'envoi de la rentrée de la formation professionnelle a été donné hier au niveau du Centre de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) Kerrad -Rachid, sis au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou par le wali, Brahim Merad, en présence de la vice-présidente de l'APW, Djamila Bouaziz, du DFEP, Abdennaceur Arab et d'une forte délégation de chefs d'entreprise de la région. Près de 22 000 stagiaires ont ainsi rejoint leurs ateliers, dont 6000 nouveaux inscrits au niveau de 34 établissements de formation et d'enseignement professionnel s que compte la wilaya. Après lecture du message du ministre, Mohamed Mebarki, le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Djurdjura, Mohand Ameziane Medjkouh, a indiqué que le secteur de la formation professionnelle est devenu un atout pour le développement des entreprises économiques et industrielles de la wilaya, plus particulièrement, et pour l'économie nationale en général. «Les 75 000 PME-PMI de la wilaya ont besoin des potentialités qualifiantes des CFPA. Aujourd'hui, grâce aux moyens colossaux mis par le gouvernement pour le développement de ce secteur, la formation est dirigée dans une dynamique d'épanouissement des entreprises», a-t-il insisté. Le même interlocuteur a assuré aux que les portes des entreprises affiliées à la chambre de commerce et d'industrie leur sont ouvertes non seulement pour les accompagner durant la période de leur stage, mais aussi pour les insérer dans leurs postes de travail. «Les opérateurs économiques doivent contribuer à fixer les choix des spécialités qualifiantes et d'avoir une vision claire de la demande du marché du travail au niveau local», a-t-il ajouté. En marge de cette cérémonie, le premier magistrat de la wilaya s'est montré satisfait des conditions réunies pour le bon déroulement de cette rentrée. D'après lui, les opérateurs économiques ayant pris part à cet évènement, dont le Forum des chefs d'entreprises (FCE), la Confédération algérienne du patronat (CAP), l'entreprise Electro industries ex-Enel de Fréha, d'Algérie Télécom et des organismes de création de la micro-entreprise Ansej et Angem et de l'Anem devront impérativement mettre en place une carte de formation au niveau de leurs entreprises afin d'assurer l'orientation et l'accompagnement des stagiaires et les placer par la suite dans leurs postes de travail. «Les opérateurs sont à la quête des stagiaires ayant bénéficié d'une formation de qualité», a-t-il précisé. En outre, le wali a appelé la famille pédagogique et administrative du secteur à multiplier ses efforts pour assurer la qualité de l'enseignement : «Nous voulons une formation de haute qualité pour répondre aux exigences des entreprises algériennes et aussi aux besoins du marché du travail». De son côté, le directeur de la formation professionnelle de la wilaya, M. Arab, a affirmé qu'au moins 250 placements ont été effectués depuis l'année écoulée. Quatre conventions-cadres ont été signées. La première entre le CFPA d'Azazga et l'entreprise Electro-Industries d'Azazga (ex-Enel). La seconde a été signée entre le CFPA d'Aissi et Solar Energy Company (fabrication de panneaux photovoltaïques), la troisième entre le CFPA Kerrad-Rachid et Numidia Confection (habillement et textile) et la quatrième entre le CFPA Kerrad Rachid et la clinique Sbihi Tassadit. «La signature de ces conventions permettra le placement d'apprentis dans ces établissements pour suivre des formations par voie d'apprentissage, de formation continue et l'insertion des diplômés de la formation professionnelle», a-t-il indiqué.