Les premiers souscripteurs de l'AADL de 2001-2002 et qui ont aujourd'hui atteint plus de 70 ans d'âge, se voient refuser le droit d'attribution de logement sous prétexte qu'ils ont dépassé la «limite d'âge». Ils interpellent le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, afin de régler ce problème, après que toutes les portes leur soient fermées. «Nous avons souscrit à ce programme il y a plus de 15 ans. Aujourd'hui, on nous refuse le droit au logement sous prétexte qu'on a dépassé les 70 ans», a indiqué Khaled Hichem, porte-parole de l'association de limite d'âge. Se disant marginalisés par les services du ministère de l'Habitat ainsi que ceux de l'Agence nationale pour l'amélioration et le développement du logement, Khaled s'est dit choqué que certains cadres de l'aadl leur disent : «Vous êtes vieux et vous allez bientôt mourir.» Ces souscripteurs affirment avoir usé de tous les moyens légaux et pacifiques pour obtenir leurs droits. Ils regrettent la non-application du décret n°14-288, datant de 15 octobre 2014, complétant le décret exécutif 01-105, datant du 13 avril 2001, qui fait bénéficier les souscripteurs 2001-2002 qui s'engagent à payer l'intégralité du prix du logement. Les «vieux» souscripteurs de ce programme veulent l'application de ce décret qui va les libérer des mains des banques. «Ces dernières imposent un âge limite pour l'obtention d'un crédit.» Ils se sont vu également refuser le droit de transférer leurs dossiers à leurs enfants. Les souscripteurs du programme aadl 2001-2002 qui ont atteint aujourd'hui l'âge limite, avaient organisé, auparavant, plusieurs sit-in pour protester contre leur marginalisation. Le dernier en date était celui tenu, il y a quelques jours, devant la direction de l'aadl à Saïd Hamdine, à Alger.