Tandis que le monde tente d'obtenir une trêve au Yémen, des pays cherchent à conclure des transactions d'armes avec l'Arabie saoudite. L'Espagne est un pays soupçonné de tenter de remettre des navires de guerre à l' Arabie saoudite, qui dirige une coalition arabe contre le Yémen. Les navires de guerre, promis à l'Arabie Saoudite, pourraient être impliqués dans la guerre au Yémen, a prévenu Amnesty international, cité par El Massira, pendant le séjour du roi d'Espagne Felipe VI, qui est depuis, hier, en Arabie saoudite, dont l'un des enjeux est la vente de ces navires. Felipe VI, 48 ans, est en Arabie saoudite, pour trois jours, à l'invitation du roi saoudien Salman. Le directeur pour l'Espagne d'Amnesty international, Esteban Beltran, a précisé que «les Saoudiens bombardent les infrastructures civils» au Yémen. Il s'agit de corvettes militaires pour la Marine saoudienne, un gros contrat d'un montant supérieur à un milliards de dollars. L'armée et les forces populaires du Yémen, ont à plusieurs reprises, découvert et saisi des armes espagnoles utilisées par les forces de la coalition d'agression dans ce pays, d'après le média iranien «Press TV». Une coalition, formée par l'Arabie Saoudite, intervient militairement en mars 2015, au Yémen pour lancer une offensive d'envergure contre ce pays à l'effet de faire revenir au pouvoir le Président démissionnaire et en fuite yéménite, Abd Rabo Mansour Hadi. Des milliers de Yéménites, dont des femmes et des enfants, ont été tués et blessés dans l'attaque menée par la coalition arabe, dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Il y a quelques semaines, 140 civils ont été tués par la coalition, qui ciblait des funérailles dans la capitale yéménite. Des organisations, non-gouvernementales, accusent la coalition, dirigée par l'Arabie saoudite, d'avoir perpétré des crimes de guerre au Yémen. L'élection du républicain, Donald Trump, à Washington, n'est pas appréciée par l'Arabie saoudite, qui craint l'arrêt de remise d'armes. Ce qui expliquerait la sollicitation de l'Espagne par la monarchie pétrolière. L'Arabie saoudite ne serait pas intéressée par une trêve au Yémen, en dépit de l'échec militaire concédé dans ce pays. L'agression contre le Yémen continue malgré les dénonciations exprimées par l'opinion publique mondiale.