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Un an après la mort de Hocine Aït Ahmed: Le FFS au bord de l'implosion
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Un an à peine après la disparition de son chef historique, Hocine Aït Ahmed, cette formation politique que l'on continue d'appeler par tradition «vieux parti de l'opposition», risque tout simplement l'implosion.
La raison : des tiraillements internes pour le contrôle des instances dirigeantes. A première vue, tout semble être lié à la perspective de «la participation certaine» du parti aux prochaines élections législatives. Cependant, la guerre des tranchées que se livrent deux clans va au-delà du rendez-vous électoral du printemps prochain, puisqu'il s'agit de l'après-Aït Ahmed, une fois l'instance présidentielle dissoute. Selon des sources fiables au sein du parti, ce qu'on appelle le présidium «est loin d'accorder ses violons». L'instance «est divisée» entre Aziz Baloul, Mohand-Amokrane Chérifi et Ali Laskri d'un côté, et de l'autre Rachid Halet et Saïda Ichallamene. Le premier clan, dans la perspective des prochaines élections, «se permet d'agir même en dehors des statuts pour imposer son diktat et contrôler les listes», indiquent nos sources qui soupçonnent «une offre de service au pouvoir, voire des négociations dans l'objectif d'une normalisation». Une démarche que soutiennent «plusieurs députés dont l'actuel chef du groupe parlementaire, Chafaâ Bouaiche», qui ont tourné le dos aux idéaux du parti, se limitant à courir derrière des postes et une retraite dorée après deux mandats à l'APN. Le conseil national du FFS, qui reste jusqu'à présent neutre, n'est pas convoqué, «alors qu'il devait se tenir en septembre ou au plus tard début octobre derniers selon les statuts», explique un de ses membres. Pour lui «ce retard est dû à la guerre rangée que se livrent les membres du présidium pour contrôler les mécanismes de confection des listes de candidature aux élections». Proche parent d'Aït Ahmed, le président du comité d'éthique Karim Baloul, l'autre personnage des coulisses au sein du parti, «pèse de tout son poids pour faire tomber Rachid Halet et ses soutiens, avant la tenue de la session ordinaire du CN», indiquent d'autres sources. Sachant que le mandat de l'instance présidentielle mise sur pied lors du 5e congrès du parti tenu en 2013 n'est que transitoire, l'enjeu tourne donc autour de la forme de direction pour laquelle optera le parti lors du «prochain congrès désormais reporté». «Le congrès doit être convoqué six mois à l'avance. Ce qui est exclu pour l'année prochaine car cela demande beaucoup de préparatifs», explique une de nos sources. Sur ce registre, l'idée que Rachid Halet se présente comme prétendant à la présidence du parti «n'est qu'un secret de polichinelle».
Succession
Le vieux militant, bien qu'il cache ses intentions, n'a pas le soutien total de la base, d'autant qu'il s'agit de remplacer un homme au parcours exceptionnel. A défaut d'un président, le FFS pourra opter pour le poste de Premier secrétaire national qui sera la principale vitrine et le premier homme du parti. Mais pas avec un Abdelmalek Bouchafa qui ne veut pas, selon toute vraisemblance, entrer dans le jeu des Baloul, Chérifi, Laskri et compagnie. D'ailleurs, la tête de l'actuel premier secrétaire est mise à prix. En tout état de cause, les dernières bourdes du sénateur Moussa Tamadartaza et du député Rachid Chabati qui ont respectivement participé à des missions officielles en France et au siège de l'Otan, ont révélé l'étendue de la guerre de coulisses au sommet de la pyramide. Dans cette conjoncture, «le pouvoir, à travers ses relais, souhaite voir émerger une direction qui arrange ses affaires», fera remarquer un vieux militant. Mais l'on ne tient pas compte de la base militante qui «grogne». D'où «le risque d'implosion» au sein du FFS qui a déjà connu plusieurs crises en 1996, en 2000, en 2007 et en 2012 et «qu'Aït Ahmed avait fini par résoudre avec son pouvoir et la discipline qu'il incarnait», ajoute-t-il. Pour notre source, «la gravité et la dangerosité de cette crise qui se déroule en silence vient de ce qu'il n'y a plus d'arbitre comme avant». À un mois de la commémoration du 1er anniversaire de la disparition du fondateur du FFS, le 23 décembre prochain, son héritage est loin d'être préservé. Il fait même l'objet de déchirements…


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