Les étudiants de la cité universitaire 19 mai garçons de la wilaya de Chlef commencent à râler. Ils protestent contre le non-respect du programme alimentaire et la mauvaise qualité des repas servis au restaurant du campus, malgré les nombreuses pétitions adressées aux responsables concernés. Pour montrer qu'ils ne badinent pas, ils ont protesté et entamé une grève dernièrement, à l'heure des repas. Les protestataires ont fait savoir que d'habitude, le menu du vendredi comprenait du couscous avec de la viande, mais il a été changé par du riz au thon immangeable. Les membres de l'Union générale des étudiants algériens (UGEA) ont déclaré que «le programme alimentaire n'est pas respecté et ce, depuis le début de la rentrée universitaire en cours. Nous avons saisi les autorités concernées à l'image du directeur de la cité et le directeur des œuvres universitaires, en vain. Lors de la dernière réunion avec les mêmes responsables, tenue le 9 octobre dernier, ils avaient pourtant promis qu'il y aura une amélioration en matière de restauration, mais rien n'a été concrétisé». En plus de la restauration, les étudiants se sont plaints de la literie qui n'a pas été changée depuis 2004. «Nous avons épuisé toutes les voies de recours, nos plaintes n'ont servi à rien et la situation va de mal en pis. Mesurant la gravité des désagréments qu'ils nous causent et les conséquences que cela peut avoir sur notre santé et sur nos études, nous exigeons l'intervention du wali pour que la restauration s'améliore et que le programme des repas soit respecté», ont amèrement conclu les étudiants. De son côté, Bouabdellah Mohamed, le directeur des œuvres universitaires accuse des personnes étrangères à l'université d'être derrière cette protestation. «C'est un problème qui nous dépasse. Nous avons fait notre commande au fournisseur, mais il ne nous a pas approvisionnés, car il n'a pas perçu son argent. Devant cette situation, nous avons été contraints de procéder au changement du menu de la journée de vendredi. Je pense que tous les étudiants et les syndicats sont au courant et comprennent la situation actuelle, excepté l'UGEA qui est poussée par des perturbateurs pour profiter de cette situation. J'ai discuté en personne avec eux, je me suis déplacé dans les cités pour leur expliquer le problème d'approvisionnement. Concernant les couvertures et les matelas abîmés, la direction appelle les étudiants à se présenter à son niveau pour les faire changer», a déclaré le directeur des œuvres universitaires.