À Chlef, comme dans les autres wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut et les structures hospitalières éprouvent des difficultés à constituer des stocks de produits sanguins pour satisfaire les besoins. La majorité des donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui ont besoin d'une poche de sang ou de plaquettes de sang. Les donneurs réguliers ne représentent qu'un faible pourcentage du nombre global de donneurs. Il est, toutefois, vital de favoriser plutôt, les dons volontaires qu'opter seulement pour les dons familiaux. Le don du sang est essentiel. C'est un geste vital. Les accidentés de la route, les patients souffrant de maladies graves (leucémie, cancer...), les hémophiles, les nouveau-nés qui naissent avec un sang incompatible, sont, directement, concernés par ce geste humanitaire. La plupart des malades cancéreux de la wilaya de Chlef souffrent énormément du manque de plaquettes de sang, en dépit de la disponibilité d'un centre spécialisé de transfusion sanguine. Le problème posé avec acuité est que le donneur de plaquettes de sang doit être en bonne santé et avoir des veines précises. Le bureau communal de l'association Irchad Wel Islah d'Aïn Merane, dans la wilaya de Chlef, comme à l'accoutumée, a lancé une campagne de don du sang dans la commune d'Aïn Merane, en étroite collaboration avec l'Etablissement public hospitalier de Sobha, au niveau de l'ancien dispensaire. Le président de l'association a appelé, à cette occasion, tous les citoyens âgés entre 18 et 65 ans et qui jouissent d'une bonne santé, à faire don d'une petite quantité de leur sang, leur assurant qu'ils ne risqueront aucun danger en agissant de la sorte «car les moyens de prise du sang sont stérilisés». «Cette campagne vise à mettre en exergue l'importance du don de sang pour sauver la vie des malades et à sensibiliser sur sa nécessité au moment où la demande s'accroît», a souligné la présidente de l'association. A noter que la campagne de don du sang a connu durant la matinée une affluence de jeunes. Le problème du manque de sang se pose avec acuité, pour les personnes à rhésus négatif. En s'adressant à un centre de transfusion sanguine, on offre un peu de son sang qui sauvera, peut-être, une vie. Signalons que le centre de transfusion sanguine accueille les donneurs de sang, dans les conditions et les normes les plus strictes. Une fois les prélèvements effectués, l'équipe s'attèle, aussitôt à préparer les dérivés sanguins. Les contrôles et la recherche des virus HIV, hépatites B et C s'effectuant, au fur et à mesure.