A partir de la prochaine rentrée scolaire, les élèves pourront s'inscrire, effectuer des transferts ou encore consulter leurs notes via Internet. Le département de Nouria Benghebrit va doter toutes les directions de l'éducation et les établissements scolaires d'un système informatique pour moderniser le secteur et améliorer le service public. S'exprimant lors d'un point presse tenu au ministère de l'Education nationale, Mme Benghebrit a fait savoir que le lancement de ce système informatique était une fierté pour le pays. La numérisation du secteur s'inscrit selon elle dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement pour l'introduction des TIC, en vue d'améliorer le service public. Ce système informatique qui est sur le point d'être finalisé sera exploré dès le mois de mai et ne sera opérationnel qu'à partir du mois de septembre, selon les précisions de la ministre. L'objectif de ce système est d'éviter aux élèves comme aux enseignants de se déplacer pour n'importe quel motif administratif. «L'enseignant n'aura plus besoin de courir après un chef de service pour la délivrance d'un document», a ajouté Mme Benghebrit. Il est également question de renforcer le contrôle des examens et de lutter contre la fraude. Se voulant encore plus précise, elle dira que les enseignants doivent impérativement inscrire les notes des examens et les moyennes trimestrielle sur la plate-forme du site et ne pourront plus les modifier sans motif valable. «Ce qui assurera la transparence des épreuves scolaires», a-t-elle précisé. D'autre part, la ministre a fait savoir que ce système permet également d'informer les parents d'élèves sur les absences de leurs enfants. «En cas d'absence d'un élève, ses parents seront informés dans les 30 minutes qui suivent par sms», a-telle précisé. Plus de 8 000 élèves et 95 % des enseignants ont été inscrits sur cette plate-forme informatique, selon les précisions du secrétaire général du ministère. Cela permettra au secteur d'avoir des chiffres réels sur les élèves scolarisés, ainsi que les enseignants en activité et ceux partant en retraite. Abordant le concours pour le recrutement des enseignants, Benghebrit a assuré que les listes de réserve relatives au concours de 2016, pour les trois cycles de l'enseignement, ont été exploitées selon les besoins du secteur. Les directions de l'éducation ont procédé à l'exploitation de «la plate-forme numérique» et convoqueront les candidats concernés en fonction du «mérite, du cycle et de la matière». Ouverte depuis le 7 avril, cette plate-forme a fonctionné dix jours durant, soit jusqu'à hier, lundi 17 avril 2017. L'objectif est de répondre aux besoins de recrutement au niveau des wilayas, avant l'exploitation de la liste nationale dans le recrutement. Justement, à propos de l'exploitation de la plate-forme numérique de recrutement dans l'éducation, celle-ci a permis une meilleure transparence au concours de recrutement des enseignants. Selon les responsables du secteur, à la faveur de la plate-forme en question, «68 000 nouveaux enseignants, dont des diplômés des écoles normales, ont été recrutés de façon équitable à l'échelle nationale». Pour eux, c'est la première fois que le recrutement des enseignants vacataires s'est fait de façon équitable et en fonction des capacités des candidats. Cette méthode de recrutement a été rendue possible grâce aussi à «l'autorisation exceptionnelle accordée par la Direction générale de la Fonction publique d'exploiter les listes de réserve des candidats qui avaient réussi au concours de recrutement des enseignants en 2016».