Les citoyens du village Maâmar, situé à quatre kilomètres au nord du chef-lieu de la commune de Draâ El Mizan, continuent de vivre sous la menace quotidienne des sangliers et autres animaux errants, en cette période de chaleur. En effet, la multiplication des décharges anarchiques à travers les innombrables hameaux de ce village est devenue une source d'inquiétude à plus d'un titre. Faute d'une prise en charge efficace de cet épineux problème, la situation s'aggrave de plus en plus. «Notre village est situé à la lisère de la dense forêt de Boumahni. Les décharges anarchiques ont été à l'origine de la prolifération des animaux errants dans notre village, surtout pendant la nuit. Un jeune a failli perdre la vie, il y a quelques jours. Il a été attaqué par un sanglier. Les autorités locales n'ont pas pris les décisions adéquates pour éradiquer ces décharges. D'ailleurs, près de l'école primaire du village, une décharge d'ordures ménagères est pourvoyeuse de moustiques et d'odeurs nauséabondes», nous dit Saïd Gherbi, habitant de Maâmar. Rappelons que les services d'hygiène de l'APC de Draâ El Mizan se penchent sur ce chapitre, mais selon les constatations faites sur les lieux il y a toujours des lacunes à combler. Sur un autre volet, les travaux de bitumage de route reliant Ihadjamène à la RN 25 n'ont pas été lancés. Les villageois ont procédé à la fermeture de la RN 25 l'année passée pour exiger de prendre leurs doléances en considération, mais à ce jour rien n'a été fait. «Nous reviendrons en charge si nos revendications restent lettre morte. Nous demandons toujours à ce que nos conditions de vie soient améliorées. Nous sommes des Algériens», dira notre interlocuteur. Rappelons que ce village, parmi les plus grands de la commune, a été un des berceaux de la guerre de la libération nationale.