Après les 460 milliards de dollars qu'il a obtenus de l'Arabie saoudite, le président américain a rencontré le pape François qui l'a accueilli froidement, d'après la presse, et en Belgique il a été reçu par des milliers de manifestants hostiles à la politique adoptée par Washington. Le nouveau président américain était, hier, en Belgique, après avoir rencontré le pape François au Vatican. Avec le pape il a discuté de la paix, et à Bruxelles, où il participe à une rencontre de l'OTAN, il prône la lutte contre le terrorisme. Washington cherche l'implication de l'OTAN dans la lutte conte le terrorisme. Tous les pays de l'Otan devraient rejoindre la coalition anti-Daech dirigée par les Américains pour lutter contre le terrorisme, a indiqué hier le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson. Ces propos ont été tenus après l'attentat perpétré à Manchester mardi, au lendemain duquel le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a lancé un message à tous les pays de l'Otan leur demandant à se joindre à la coalition anti-Daech pour contrer la menace terroriste. «Les Américains veulent que l'Otan rejoigne la coalition anti-Daech. Certains pays n'y participent pas encore à fond à la coalition mais Donald Trump pense qu'ils vont tous la rejoindre», a noté M. Tillerson aux journalistes lors d'un briefing à bord d'Air Force One. D'après M. Tillerson, certains pays de l'Otan ne sont pas encore «totalement impliqués dans la lutte contre Daech» mais le dernier attentat à Manchester devrait «renforcer la détermination des pays de l'Otan». Contrairement à l'Arabie saoudite, où il a obtenu des contrats d'armes pour 460 milliards de dollars, le président américain a été froidement accueilli hier à Bruxelles. Hier, le jour où l'hôte de Washington entame sa visite de deux jours à Bruxelles, des manifestants se sont rassemblés au centre de la capitale belge pour tenir un rassemblement anti-Trump. Des milliers de manifestants brandissant des pancartes aux slogans anti-Trump tenaient un rassemblement dans la capitale belge, alors que le Président Trump et son épouse Melania venaient d'arriver à Bruxelles en marge d'une rencontre des pays membres de l'Otan. Présente sur place, une correspondante de Sputnik a donné la parole à un manifestant pour comprendre ses motivations. «On est prioritairement ici contre Trump, mais aussi contre tout ce que Trump symbolise. C'est un peu le macho du capitalisme et en fait ce sont les deux choses qu'on n'aime pas du tout. Il est sexiste, il est raciste, il a très peu de toutes les choses qui sont bien. Et en tout il veut avoir l'économie et installer l'économie. Un grand capital est le seul espoir pour sa vision de l'humanité. On n'est pas d'accord avec ça. On est contre tout ce qui est le personnage de Trump mais aussi contre tout ce qu'il symbolise dans le monde », a noté un manifestant de FGBT Bruxel-les, syndicat de ce pays, cité par Sputnik. Le président américain qui s'était prononcé contre l'adhésion de son pays à l'OTAN, aurait changé d'opinion et cherche maintenant à l'impliquer dans la lutte antiterroriste. Compromis dans l'ingérence militaire en Libye, en 2011, créant le chaos dans ce pays, l'OTAN hésite désormais à participer aux actions dans d'autres pays. Les Américains qui dirigent une coalition mondiale de lutte antiterroriste en Irak, reconnaissent avoir tué de nombreux civils. Chose qui n'encourage pas l'OTAN pour son implication dans d'autres pays aux côtés de Washington.