Après l'examen de fin de cycle primaire, place aux épreuves du BEM. Plus de 566 000 candidats sont attendus, aujourd'hui pour le début des examens qui leur ouvrent les portes du lycée. Les épreuves, qui s'étaleront sur une période de trois jours, verront la participation de 51,58% de filles à travers les 2 234 centres d'examens répartis sur les 48 wilayas. Objectif cette année : faire mieux que l'an dernier. Le taux de réussite à l`examen du BEM au niveau national en 2016 était de 54,42 % parmi les 559 926 candidats. Pour y arriver, le département de Benghebrit s'est engagé à assurer un bon déroulement des examens, à travers des mesures strictes consistant à permettre aux élèves de passer l'épreuve dans «la sérénité et le respect de l'éthique». le ministère de l'Education nationale a rappelé que les élèves, qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20, accèderont automatiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l`examen national et celle de l'évaluation continue de l`année. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui procédera au lancement officiel des épreuves à partir de Mascara pour la session du matin et de Saïda pour celle de l'après-midi, a invité jeudi les candidats à se présenter aux centres d'examen au moins une demi-heure avant le début des épreuves (9h00), en prévenant que tout retard privera l'élève de passer l'examen. Le rôle des parents d'élèves est, lui, «important», avait insisté la ministre de l'Education quelques jours avant le coup d'envoi des examens de fin de cycle. Un avis que partage l'Organisation nationale des parents d'élèves. «Les parents doivent responsabiliser leurs enfants pour leur éviter des sanctions en cas de tricherie», nous dira Ali Benzina. D'autres membres de l'association des parents d'élèves, espèrent que la ministre de l'Education nationale tiendra parole. «Benghebrit a promis un bon déroulement des examens, et nous espérons réellement qu'elle tiendra sa promesse», nous confie Mohend, membre de l'association des parents d'élèves de la wilaya de Tizi Ouzou. Les craintes des parents s'articulent autour des scandales de fraude qui ont marqué les examens de l'an dernier. «Nous ne voulons pas que nos enfants soient victimes du même cauchemar qu'ont vécu les candidats au Bac l'an dernier», ajoute notre interlocuteur. Pas de coupure d'Internet… Nouria Benghebrit s'est montrée, elle, lors de ses nombreuses sorties médiatiques, déterminée à éviter le scénario de tricherie massive de la session 2016. La ministre, qui avait affirmé ne pas vouloir couper le réseau Internet, compte réussir l'organisation des examens en s'appuyant sur la sécurisation des épreuves. Dans l'optique d'éviter les cas de tricherie, la ministre a affirmé que «toutes les mesures étaient prises pour garantir la crédibilité des examens scolaires nationaux, avec la contribution des secteurs concernés et les responsables locaux». Parmi ces mesures, figure notamment l'interdiction de l'usage de téléphones mobiles et autres moyens de communication électroniques dans les salles d'examen. Une mission de sécurisation des épreuves que compte mener le département de Benghebrit conjointement avec les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et ceux de la Gendarmerie nationale. Le premier a mis en place un dispositif de sécurité à l'occasion de cet examen qui repose sur la mobilisation des services de la police pour sécuriser les centres d'examen. Les éléments de la police veilleront, ainsi, à garantir la fluidité routière et faciliter le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d'examen. Aussi, les équipes de sécurité spécialisées sont chargées de l'escorte et la sécurisation des sujets et les copies vers les centres de correction. De même pour les centres d'impression des sujets des épreuves qui seront eux aussi sécurisés. La Protection civile met en place un dispositif spécial composé de 38 697 agents d'intervention appuyés par 1 914 ambulances et 1 092 engins d'incendie.