Israël prétend que des rencontres engageant l'armée israélienne et des terroristes syriens avaient eu lieu à des fins humanitaires, mais l'ONU met en garde contre le fait qu'elles pourraient déclencher des affrontements entre ces terroristes et l'armée syrienne. Un texte de l'ONU, publié le mois dernier, décrivait une série de rencontres entre représentants militaires israéliens et dirigeants terroristes syriens près de la frontière syrienne, qui ont été observés par des soldats de la paix de l'ONU. Le texte datant du mois de mai de la Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement indique qu'il y a eu une augmentation significative de l'interaction entre des militaires israéliens et des terroristes syriens. Le texte de l'ONU a cité 16 réunions qui ont eu lieu entre l'armée israélienne et des responsables terroristes du côté syrien, dans la région de Quneitra et dans les hauteurs centrales du Golan occupé. Ce texte concernait la période le laps de temps du 18 novembre 2016 au 1er mars 2017. Selon ce texte, les observateurs de l'ONU ont vu 33 interactions entre les représentants israéliens et des terroristes au cours des sept derniers mois. En comparaison, seules deux réunions de ce genre se sont déroulées du 30 août au 16 novembre de l'année dernière, selon les rapports de l'ONU, et elles s'étaient déroulées à la frontière, et non pas dans la région du Hermon. Un sujet abordé dans le dernier rapport porte sur les réunions qui ont eu lieu dans la région du Hermon au cours de ces trois derniers mois. Il a déclaré que toutes ces réunions se sont déroulées à proximité de l'un des avant-postes de l'armée israélienne et toutes ont suivi un même schéma : les personnes non identifiées affiliées aux organisations terroristes, dont certaines armées, sont arrivées à l'avant-poste de l'armée israélienne accompagnées de mules et ont été accueillies par les militaires israéliens. Le secrétaire général de l'ONU a précisé dans le texte que la nature des interactions ne pouvait être observée. «Les forces israéliennes ont noté que les interactions étaient d'ordre humanitaire», est-il écrit dans le texte. Quelques jours après les démentis apportés par Israël sur son soutien financier aux terroristes takfiristes, Russia Today fait d'importantes révélations. Israël n'a jamais cessé de soutenir les terroristes takfiristes actifs dans le sud du pays. Russia Today reprend mot par mot les aveux de six chefs terroristes ainsi que les déclarations de «trois personnalités» au fait de ce qui se passe dans les coulisses de l'appareil de direction israélienne. Ces personnes qui se confient au Wall Street Journal font état d'importantes assistances de Tel-Aviv aux «groupes armés opposés à El Assad et à ses alliés russes, iraniens et libanais». «En 2016, une unité militaire spéciale a été formée par Israël, unité chargée de distribuer l'aide israélienne aux groupes armés. Cette aide comprenait, outre armements et munitions, le salaire à verser aux terroristes takfiristes». Ehud Yaari, journaliste et expert israélien du Moyen-Orient, avait même trouvé un nom pour le soutien israélien aux terroristes du Golan : Bon voisinage ! C'est sous l'égide de Moshé Yaalon, ancien ministre israélien des Affaires militaires, que cette assistance financière et militaire était accordée aux terroristes takfiristes.