Considérée comme l'une des communes les plus importantes du pays, la commune d'Alger-Centre, relevant de la daïra de Sidi M'hamed, compte, comme beaucoup de municipalités «d'envergure», sur les retombées de la fiscalité locale pour constituer son budget communal, qui s'élève aujourd'hui à 100 milliards de centimes. «En plus des budgets sectoriels destinés à divers projets ou infrastructures, nous puisons principalement nos ressources financières des retombées des multiples taxes telles la TVA et la TAP, qui constituent en gros le budget communal, qui s'élève à 100 milliards de centimes», nous a déclaré hier Tayeb Zitouni, P/APC d'Alger-Centre. «C'est grâce à ces dividendes mais aussi à d'autres ressources qui nous parviennent à titre d'exemple des bénéfices des entreprises implantées sur le territoire de la commune que nous arrivons à financer les projets communaux», a-t-il encore expliqué, non sans indiquer que les budgets entrant dans le cadre des plans sectoriels de développement (PSD) «viennent en appoint et constituent un apport considérable pour la commune en matière d'infrastructures». Pour notre interlocuteur, sa commune est gérée comme toutes les autres communes. De par sa situation géographique, elle bénéficie toutefois de grands projet sectoriels, tel le métro d'Alger qui passe par son territoire, ce qui constitue sans nul doute un «plus» pour ses habitants mais dont les dividendes, nous expliquera M. Zitouni, ne bénéficient pas à sa commune. En somme, la gestion «facile» d'une commune dépend surtout de l'importance de son budget et des programmes dont elle bénéficie.