L'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira s'ouvre, du 26 juillet au 5 août, aux nouveaux bacheliers pour leur permettre de se renseigner et mieux s'orienter sur les différentes filières et spécialités proposées pour la nouvelle année universitaire. Les journées portes ouvertes se déroulent au niveau de la bibliothèque universitaire centrale, sauf que les premiers jours des portes ouvertes n'ont pas enregistré une grande affluence des futurs étudiants. Quant au nombre des nouveaux inscrits à accueillir pour l'année universitaire 2017/2018, la direction de l'université peut s'attendre à jusqu'à 4000 étudiants en première année, selon Mohamed Aissaoui, vice-recteur. Ainsi, l'université Akli Mohand Oulhadj n'a pas ouvert de nouvelles spécialités. Les nouveaux bacheliers auront le choix entre plusieurs filières en sciences sociales, économie, ou les filières techniques dont les départements et facultés se trouvent au niveau du pôle universitaire. Pour pouvoir assurer un nombre de places pédagogiques pour l'ensemble des nouveaux inscrits, la direction de l'université compte sur la réception de quelques blocs, d'une capacité d'accueil de 1000 places. Il faut souligner que ces infrastructures sont toujours en cours de réalisation. Les travaux pourraient s'achever au cours des premiers mois de l'année universitaire, selon un responsable de l'université. Ainsi, avec la sortie de près de 2500 diplômés, cela ne fait que réduire le déficit en matière de places pédagogiques. «Le déficit qu'enregistre l'université de Bouira en matière de places pédagogiques n'est pas important et ne constitue pas un problème. Nous pouvons le gérer», a déclaré le Dr Mohamed Aissaoui. Pour l'hébergement, la wilaya n'a pas enregistré de déficit. Les étudiants demandeurs d'hébergement ont été souvent satisfaits. De plus, un quota de 1000 lits est attendu pour l'année universitaire 2017/2018. En dépit des infrastructures universitaires qui ont été réalisées ces dernières années et qui ont pu, en l'espace d'une décennie, sortir la wilaya de son anonymat, il ne se passe pas une année sans que des mouvements de protestation ne paralysent des facultés des semaines durant. Outre les actions de protestation des étudiants et des enseignants, le phénomène des agressions d'enseignants et d'étudiants a aussi défrayé la chronique ces dernières années à l'université de Bouira. En plus de mettre à la disposition des étudiants tous les moyens nécessaires pour mener une année universitaire calme, il faudrait que la direction se penche sérieusement sur le problème de l'insécurité qui règne sur le campus.