L'Algérie aux Mondiaux d'athlétisme, c'est un total de 9 médailles (6 en or et 3 en bronze) en 13 participations. Notre pays se classe en 27e position dans le classement mondial, devançant ainsi de nombreuses nations. Il est battu, en Afrique, par le Kenya 3e, l'Ethiopie 7e, le Maroc 19e et l'Afrique du sud 21e. C'est en 1991, aux Mondiaux de Tokyo (Japon), qu'il a commencé sa moisson de médailles avec deux en or sur le 1 500 m avec Noureddine Morceli et Hassiba Boulmerka et une de bronze avec Azzeddine Brahmi sur le 3 000 m steeple. Deux ans plus tard aux Mondiaux organisés à Stuttgart (Allemagne), Morceli a récidivé sur le 1 500 m alors que Boulmerka s'était contenté du bronze sur le 1 500 m féminin. A Göteborg (Suède) en 1995, Qassaman a, comme à Tokyo en 1991, retenti deux fois grâce au succès de Morceli et de Boulmerka, toujours sur le 1 500 m. Noureddine Morceli reste à ce jour l'athlète le plus médaillé avec trois médailles d'or lors de trois championnats du monde. Ce n'est que quatre ans plus tard, en 1999 aux Mondiaux de Séville (Espagne), qu'un Algérien est parvenu à monter sur le podium d'une épreuve, en l'occurrence Aïssa Djabir Said-Guerni, médaillé de bronze sur le 800 m. Il fera mieux quatre années plus tard aux championnats du monde de Paris (France) en s'adjugeant l'or sur le 800 m. C'est la dernière fois qu'un athlète algérien est monté sur un podium mondial en athlétisme, Taoufik Makhloufi ratant de peu la troisième place du 1 500 m lors de l'édition de 2015 à Pékin (Chine).