L?année 1991 a marqué l?histoire de l?athlétisme algérien du fait que deux de nos représentants aux Mondiaux de Tokyo sont montés sur la plus haute marche du podium. Cette même année a été aussi caractérisée par le début de la gloire de l?athlétisme algérien. Symbole de l?Algérie, roi et reine du demi-fond, Nourredine Morceli et Hassiba Boulmerka sont incontestablement les deux meilleurs athlètes algériens dans l?épreuve du 1 500 mètres. Ils ont tous les deux trusté des titres sur cette distance, devenant respectivement champion du monde en 1991 et championne olympique en 1992 et médaillé d?or en 1995 lors des Mondiaux de Stuttgart. Mais avant leur consécration, le parcours des deux athlètes a été long et difficile car il leur a fallu beaucoup de courage et surtout de sacrifices pour atteindre le niveau mondial. A force de travailler, les deux battants sont parvenus à graver leurs noms sur le registre mondial des performances en réalisant les meilleurs exploits. En plus de Benida Merah qui a remporté la médaille d?or aux jeux Olympiques de Sydney et, récemment, Saïd Guerni, nouveau champion du monde du 800 m, qui avait aussi décroché une troisième place aux JO de Sydney, d?autres athlètes ont aussi brillé, goûtant à la joie du podium, à l?image de Azzeddine Brahmi (médaillé de bronze au 3 000 m steeple à Tokyo), Hammad et Saïdi Sief. Ce dernier revient progressivement à la compétition après deux années d?absence des pistes mondiales en raison de la sévère sanction que lui a infligée la Fédération internationale d?athlétisme.