Madrid et Barcelone optent pour l'accalmie. Des gestes d'apaisement ont été enregistrés hier, dans le conflit diplomatique opposant l'Espagne et la Catalogne qui tient à l'indépendance malgré le refus exprimé par Madrid. De timides gestes d'apaisement sont apparus ce vendredi entre Barcelone et Madrid. Le gouvernement espagnol a appelé les Catalans à convoquer des élections dans leur région pour surmonter la crise. Le gouvernement espagnol a appelé hier les séparatistes catalans à convoquer des élections dans la région pour surmonter la crise opposant Madrid et Barcelone, qui menace de proclamer l'indépendance unilatéralement. Les Espagnols expriment leur crainte face à la perspective de l'indépendance de la Catalogne. Lors d'une allocution en catalan et en castillan, Carles Puigdemont, le président du gouvernement de Catalogne a affirmé qu'il appliquerait les conclusions de l'élection pour l'indépendance. Il a par ailleurs dénoncé la répression perpétrée par la police espagnole. Prenant la parole, 24 heures après le discours du roi d'Espagne, le président du gouvernement de Catalogne a annoncé qu'il mettrait en application les conclusions du référendum sans donner plus de détails. Il a par ailleurs ouvertement dénoncé la violence de l'Etat espagnol, lui opposant le pacifisme, selon lui, des manifestants indépendantistes. S'en prenant au roi Felipe VI, qui avait accusé les dirigeants catalans de se placer «en marge du droit et de la démocratie», Carles Puigdemont l'a accusé de ne pas prendre en compte l'avis de millions de catalans. «Le roi adopte le discours et les politiques du gouvernement Rajoy qui ont été catastrophiques pour la Catalogne et ignore délibérément des millions de Catalans qui ne pensent pas comme eux», a déclaré Carles Puigdemont. Réagissant à l'allocution du président du gouvernement catalan, l'ambassadeur d'Espagne a quant à lui dénoncé un «coup d'Etat» sur l'antenne de BFMTV. Les leaders séparatistes catalans pourraient proclamer l'indépendance de cette région dans les jours qui viennent, malgré le fait que le scrutin ait été jugé illégal par Madrid en raison de son inconstitutionnalité. Les autorités régionales en ont ainsi appelé à une médiation internationale. Carles Puigdemont a noté le 3 octobre qu'il suivrait la procédure et que la proclamation d'indépendance aurait lieu à la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine. Hier, Des premiers gestes d'apaisement ont eu lieu hier en Espagne entre le gouvernement espagnol et les séparatistes catalans. Tandis que le chef du gouvernement Mariano Rajoy était réuni avec son conseil des ministres, le président catalan Carles Puigdemont a annoncé qu'il repoussait son discours au Parlement catalan, initialement prévue lundi. Les séparatistes envisageaient une déclaration d'indépendance unilatérale au cours de cette séance. le délégué du gouvernement espagnol en Catalogne a présenté ses excuses pour les violences qui ont fait près de 900 blessés lors du référendum d'autodétermination. Après la repression policiére enregistrée pendant d'autodétermination, l'Espagne a présenté ses excuses, relate Reuters. Le délégué du gouvernement espagnol en Catalogne, Enric Millo, a paru jouer la carte de l'apaisement alors que le chef de l'exécutif catalan, Carles Puigdemont, semble tout proche de déclarer l'indépendance de la région.