Six ambassadeurs, des représentants de plusieurs missions diplomatiques ainsi que les représentants de l'Union européenne et de la commission africaine de l'énergie, soit un total de trente diplomates étaient les invités, hier, du wali d'Alger qui a présidé la présentation de la 4ème édition du programme «Marhaba» organisé depuis quelques années par le ministère des Affaires étrangères et destiné à faire connaitre au monde l'expérience menée dans le cadre de la concrétisation du plan stratégique de développement visant à faire d'Alger une capitale au diapason des grandes métropoles méditerranéennes. Des pays comme les USA, la France, le Japon, la Suède, la Russie, l'Espagne, les Pays Bas, le Brésil, La République Sud-Africaine ont salué ce méga projet dont la réalisation avance malgré la conjoncture économique mondiale difficile. Les diplomates ont suivi avec un intérêt particulier les exposés du wali ainsi que ceux des directeurs de l'urbanisme, des travaux publics, des ressources en eau relatifs aux projets relevant de ces secteurs. «L'extension urbaine anarchique, dira Abdelkader Zoukh, a exigé de nous à prendre un certain nombre de mesures consistant à la révision du Plan directeur d'urbanisme et de l'aménagement (Pdau), qui s'étend de 2015 à 2035 à travers lequel plusieurs projets sont lancés dont quelques-uns ont été réceptionnés. Ces projets concernent notamment le front de mer, la restauration des anciens immeubles représentant un intérêt patrimonial, la maitrise de l'hygiène publique, de la circulation routière , modernisation des moyens de transport, organisation des activités commerciales, la résorption de l'habitat précaire( 75.000 unités distribuées depuis 2014 ayant permis de reloger 45.000 personnes dans de meilleures conditions de vie)». Dans un point de presse improvisé en marge de cette rencontre, le wali d'Alger qui a affirmé qu'il s'agit d'une importante opération touchant près de 7.000 familles n'a pas dévoilé la date du prochain relogement prévu, selon des sources proches de l'instance locale, avant les élections du 23 novembre prochain. Il s'est contenté d'expliquer que les services et les commissions chargées de ce volet sont en train de mettre le paquet dans l'étude des dossiers. Apparemment échaudé, le wali évite de se hasarder sur un terrain sensible qui est celui des dates. Au chapitre «Casbah d'Alger», tout en rappelant la mirobolante enveloppe dédiée à la réhabilitation de la vieille cité estimée à 4.000 milliards, a toutefois nié avoir pris connaissance des intentions de l'Unesco de retirer son aide octroyée à ce patrimoine mondial. Vraisemblablement, des indiscrétions auraient en effet parlé des intentions de l'organisme onusien de bloquer la donation sous prétexte que les sommes allouées dans ce cadre n'ont pas servi à la réhabilitation. Une information à suivre. Parallèlement et à l'occasion du 54ème anniversaire des douloureux évènements du 17 octobre 1961, le wali a déposé une gerbe de fleurs en compagnie de plusieurs anciens Moudjahidine au niveau de la place de la Résistance relevant du quartier du 1er Mai. A noter que la délégation des diplomates a suivi également au niveau du site des Sablettes la présentation du projet d'aménagement de la baie d'Alger et celui lié à l'aménagement de l'Oued El Harrach.