Trois collaborateurs de Trump mis en accusation L'ancien directeur de campagne électorale de Donald Trump, Paul Manafort, est ciblé par 12 chefs d'inculpation, dont complot contre les Etats-Unis, blanchiment, et non énonciations de comptes détenus à l'étranger, a noté le porte-parole du procureur spécial de l'enquête russe. M. Manafort, qui s'est rendu, hier, au bureau du FBI du Washington, pourrait être présenté à la justice dans la foulée, a précisé Peter Carr, le porte-parole de Robert Mueller. L'ex-directeur de campagne de Donald Trump, dans le cadre de l'enquête sur une prétendue «ingérence russe» dans la présidentielle américaine. Paul Manafort, et son ancien associé Rick Gates ont été inculpés de 12 chefs d'accusation dans le cadre de l'enquête sur une prétendue «ingérence russe» dans la présidentielle US. Un troisième conseiller du président américain a été mis en accusation, a noté un officiel américain, hier. L'accusation ne mentionne aucun lien avec la Russie, il révèle un lobbying en faveur des intérêts de Kiev. L'ex-directeur de campagne de Trump, Paul Manafort, et son partenaire Rick Gates ont reçu des dizaines de millions de dollars pour des actions de lobbying pour les intérêts de l'Ukraine menées entre 2006 et 2015. Ils blanchissaient par ailleurs les fonds reçus en transgressant la loi sur l'enregistrement des agents étrangers (Foreign Agents Registration Act, FARA), énonce l'acte d'inculpation dans l'enquête sur la prétendue ingérence russe dans la campagne présidentielle en Amérique. De 2006 et 2016, Manafort et Gates ont agi en tant qu'agents non enregistrés du gouvernement ukrainien, du Parti des régions ukrainien, dont le leader Viktor Ianoukovitch occupait le poste de Président entre 2010 et 2014) mais aussi de Ianoukovicth lui-même et du Bloc d'opposition, successeur du Parti des régions, formé après la fuite de Ianoukovicth en Russie en 2014. Manafort et Gates ont reçu des dizaines de millions de dollars pour leur travail en faveur de l'Ukraine, est-il noté dans l'accusation. Pour dissimuler aux autorités américaines ces versements en provenance de Kiev, de 2006 à 2016, Manafort et Gates blanchissaient l'argent, est-il indiqué dans le document rendu public par le département de la Justice américain. Le président américain est accusé d'avoir été soutenu par la Russie pour gagner l'élection présidentielle face à Hillary Clinton. Moscou a démenti et aucune preuve n'a été présentée par Washington quant à l'ingérence du Kremlin dans l'élection américaine. Le président pourrait, d'après la presse, etre limogé. Après le limogeage du directeur du FBI, James Comey, une polémique est créée à Washington. Le président américain aurait suggéré à M. Comey d'interrompre une enquête ciblant son conseiller Michael Flynn, dont il venait d'obtenir la démission. Cette obstruction à la justice pourrait signer le début d'une procédure de limogeage. Pour convaincre qu'il ne travaille pas pour la Russie, le président a engagé de nombreuses sanctions, très souvent injustifiées, contre le Kremlin. Pour lui, maintenir le poste de président mérite les décisions injustes. Il a également tenté d'obtenir les faveurs du Congrés américain en instaurant des sanctions contre l'Iran.