Le président américain a toujours catégoriquement démenti toute collusion avec la Russie dans le cadre de la campagne présidentielle de 2016 qualifiant l'affaire, qui empoisonne sa présidence, de «chasse aux sorcières». Le président américain Donald Trump a exprimé son mécontentement face à l'enquête sur l'ingérence présumée russe dans la présidentielle US de 2016. Cette enquête semble avoir franchi une étape vers de possibles poursuites pénales avec la constitution d'un grand jury. «L'histoire russe est une fabrication totale», a affirmé Trump. «La raison pour laquelle les démocrates ne parlent que de cette histoire russe totalement inventée est qu'ils n'ont pas de message, pas d'agenda et pas de vision.» Selon le Wall Street Journal, ainsi que le Washington Post et le New York Times, le procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur cette affaire a constitué un grand jury, ce qui pourrait déboucher sur des poursuites pénales à Washington. Cependant à la Maison Blanche l'on tente d'atténuer l'affaire. «L'ancien directeur du FBI James Comey a dit trois fois que le Président n'est pas visé par l'enquête et nous n'avons aucune raison de croire que cela a changé», a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders. Le président américain a toujours catégoriquement démenti toute collusion avec la Russie dans le cadre de la campagne présidentielle de 2016 et a qualifié l'affaire, qui empoisonne sa présidence, de «chasse aux sorcières». Mais il a été forcé de reconnaître que son fils aîné Donald Jr, son beau-fils Jared Kushner et son directeur de campagne Paul Manafort avaient rencontré une avocate russe liée au Kremlin pour obtenir des informations potentiellement compromettantes sur la démocrate Hillary Clinton. Parallèlement, Mueller enquêterait sur les finances de Trump et ses associés, selon la chaîne CNN. Le Président a publiquement prévenu le procureur spécial que cela constituerait le franchissement d'une ligne rouge, faisant craindre à nombre d'observateurs qu'il ne tente d'écarter Robert Mueller de cette enquête tentaculaire. S'il était appelé à témoigner devant un grand jury, Trump ne serait pas le premier Président à l'être. Bill Clinton avait ainsi dû fournir des détails de sa relation avec Monica Lewinsky. Les accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle ont figuré parmi les principales motivations des nouvelles sanctions contre Moscou, adoptées à une majorité écrasante par les parlementaires américains. Promulguées mercredi par Trump, elles ont suscité la colère de Moscou. «Nos relations avec la Russie sont à un plus bas historique et très dangereux», a affirmé Donald Trump. Il a blâmé les parlementaires, lançant. «Vous pouvez dire merci au Congrès, ces mêmes gens qui s'avèrent incapables de nous donner une couverture santé», a-t-il lancé. Washington a toutefois estimé qu'une accalmie restait possible alors que le secrétaire d'Etat, Rex Tillerson, doit rencontrer aux Philippines son homologue russe, Sergueï Lavrov. R. I.