Tandis que Washington perd la face au Golfe L'Iran, la Turquie et la Russie renforcent la coopération pour la lutte contre Daech. La coopération militaire non souhaitée par Washington défie les intérêts américains au Golfe. Moscou a mené une batille décisive contre Daech et participé à la défaite militaire des terroristes. L'Iran également a participé à la lutte contrte Daech, aux côtés du gouvernement légal de Damas. La Turquie coopère avec l'Iran et la Russie pour la tenue de négociations engageant Damas et l'opposition. Washington sent être rejetée par les événements dans ce pays et tente, d'après la Russie, d'empêcher la défaite militaire de Daech. La France qui, du temps de François Hollande, était hostile à Damas dans sa guerre contre Daech, tente de coopérer avec Damas pour, notamment, obtenir des renseignements sur les djihadistes français de Daech. Le président Emmanuel Macron a noté que la démission du président El Assad n'était pas une priorité. Les chefs d'état-major des Forces armées de la République islamique d'Iran, de la Turquie et de la Russie s'entretiendront bientôt du dossier syrien. Le général de division Mohammad-Hossein Baqeri, le général turc Hulusi Akar et le général russe Valéri Guérassimov devraient se rencontrer prochainement pour discuter des dernières évolutions en Syrie. Six ans après le début de la crise en Syrie, l'Iran, la Russie et la Turquie ont organisé les pourparlers de paix d'Astana dont le septième round a eu lieu la semaine dernière. L'un des résultats concrets de ces réunions a été l'établissement de zones de désescalade dans plusieurs régions de la Syrie. Dans la foulée, le général Baqeri s'est rendu en août en Turquie pour rencontrer son homologue Hulusi Akar ainsi que le président Recep Tayyip Erdogan. Ce déplacement précédait à une visite en Iran de Hulusi Akar, marquant ainsi un ballet diplomatique sans précédent depuis quatre décennies. L'alliance Iran-Turquie-Syrie a donc porté ses fruits, laissant présager le renforcement de la coopération engageant ces trois pays. La France qui ne souhaite pas perdre son influence dans la région, tente de relancer la coopération avec Damas. El Assad exige la fin du soutien aux terroristes pour la reprise de la coopération diplomatique. Washington tente de ne pas laisser le terrain libre à Moscou qui a beaucoup gagné en crédibilité parmi les pays de la région pour la lutte très engagée contre Daech.