Ould Abbès, Moussa Touati et Abdelaziz Belaïd à leurs candidats Des leaders de partis politiques ont appelé, au 11ème jour de la campagne électorale des locales du 23 novembre, leurs candidats à ce scrutin, à éviter les promesses irréalistes, les invitant également à privilégier les activités de proximité pour être à l'écoute des doléances et préoccupations des citoyens. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, a exhorté, depuis Médéa où il a animé un meeting électoral, les candidats de son parti, à privilégier le travail de proximité pour être à l'écoute des préoccupations et des attentes des citoyens, tout en les appelant à éviter de donner de faux espoirs aux gens et faire des promesses irréalistes. Par ailleurs, M. Ould Abbès a indiqué que le FLN a pris le pari de miser sur la jeunesse pour consolider sa place de première formation du pays, soutenant que le mouvement de rajeunissement opéré au sein du parti «sera l'un des facteurs de réussite lors du prochain scrutin». Il a souligné, en outre, que son parti «n'est nullement inquiet des attaques qui visent à le discréditer auprès de l'électorat», assurant que le FLN est un parti «puissant et le demeurera toujours». Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a plaidé à Béchar pour plus de prérogatives aux élus des assemblées locales et nationale «pour leur permettre d'être les véritables détenteurs des pouvoirs notamment au niveau local». «Plus de prérogatives aux élus des assemblées locales signifie plus de développement et une réponse concrète aux aspirations et préoccupations quotidiennes du citoyen», a-t-il dit, estimant que «plus de prérogatives aux élus locaux induira la fin de la mainmise de l'administration sur la volonté populaire et permettra surtout de donner un nouveau souffle aux efforts de développement local, avec la participation concrète des citoyens». Le président du FNA a déploré la situation actuelle des élus locaux et nationaux qui, estime-t-il, «n'ont aucun réel pouvoir délibérant ou législatif», souhaitant «une véritable restitution du pouvoir de décision au peuple à travers ses représentants démocratiquement élus». En matière de développement économique de la région, M. Touati a estimé «urgente» la mise en place de mécanismes facilitant l'exploitation des potentialités de celles-ci, à l'exemple de la région de Bechar qui dispose, a-t-il relevé, «de très importants atouts dans les secteurs agricole et touristique». «Il est de notre devoir de contribuer à la création de la richesse et de l'emploi à travers l'exploitation au profit du développement local des potentialités recensées dans les régions pour leur permettre de faire face aux défis, ce qui ne peut se concrétiser qu'avec des élus compétents et patriotes comme sont ceux du FNA», a-t-il affirmé. De son côté, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a considéré, mardi à Biskra, que «reconquérir la confiance du citoyen réside dans l'édification d'un Etat fort et juste», soulignant que la démocratie «ne se résume pas à de simples propos et discours, mais à un dialogue ouvert et un débat impliquant la participation de tous». Par ailleurs, M. Belaid a estimé que l'Algérie «ne souffre pas d'une crise économique, mais d'une crise morale et de gestion», appelant les électeurs à se rendre massivement aux urnes le 23 novembre prochain. En déplacement à Tébessa, le coordinateur général du parti des jeunes (PJ), Hamana Boucherma, a affirmé que sa formation politique ne fait pas partie de celles qui «veulent dresser un tableau catastrophique de la situation du pays», ajoutant que son parti «croit en ce qui a été réalisé en Algérie dans divers secteurs et notamment en terme d'infrastructures de base et de logements». Affirmant que son parti propose un programme électoral «d'une portée locale et nationale», M. Boucherma a appelé à exploiter les énergies alternatives et à investir davantage dans le secteur de l'agriculture, estimant que le recours à la planche à billets «est une aventure hasardeuse qui mènera à court terme à l'inflation et à l'affaiblissement du pouvoir d'achat du citoyen». Enfin, l'intervenant a appelé les jeunes à se rendre massivement aux urnes le 23 novembre prochain pour «faire entendre leur voix».