Mohamed Khelifati, connu sous le nom de Mami, écroué depuis lundi à la prison de la Santé à Paris après deux années de fuite en Algérie, a été condamné hier à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny. Le chanteur a été, à titre de rappel, poursuivi en justice par son ex-compagne qui a subi une séquestration suivie de violence, d'incitation à l'avortement et complicité dans l'administration d'une substance nuisible il y a quatre ans de cela. La star risquait une peine de dix ans de prison ferme, et la peine requise a été jugée plus clémente que celle de jeudi, prononcée par le procureur de la République fixée à sept ans de prison ferme. Quatre ans de prison ferme ont été prononcés pour son ex-manager, Michel Levy, accusé d'incitation à l'avortement, de complicité d'enlèvement et de violence aggravée ainsi que de complicité d'administration d'une substance nuisible. Abdelkader Lalali, manager de Mami en Algérie et Hichem Lazaar, assistant technique de Levy, on été condamnés respectivement à 6 années et 3 années de prison poursuivis pour enlèvement, violences aggravées et menaces. Ces deux derniers inculpés avaient tenté de faire avorter l'ex-compagne de Mami en présence de deux femmes inconnues Et ce, dans la villa de cheb Mami située à Alger. La tentative avait échoué puisque la victime donna naissance quelques mois après à une petite fille. Ces deux inculqués qui étaient apparemment proches du chanteur et ont suivi à la lettre ses instructions, n'étaient pas venus au procès. Malgré leur absence, le procureur de la République a requis de prime abord à leur encontre huit et dix ans de prison ferme. Le tribunal a délivré finalement des mandats d'arrêt contre ces deux hommes impliqués dans cette affaire. Ce jugement a été accueilli avec soulagement par l'accusé principal qui a accueilli son emprisonnement avec soulagement. Il a déclaré à la fin de l'audience que parce que ce cauchemar était derrière lui. Cheb Mami a avoué ses erreurs Cheb Mami a reconnu sa faute pendant le procès en question. Il a regretté amèrement ses actes, affirmant qu'il était absent durant l'incident, mais qu'il était informé des faits. C'est ainsi qu'il en a rejeté la responsabilité sur son agent. Par ailleurs, le chanteur a décidé de ne pas faire appel. Concernant les deux autres accusés, ils ont dix jours pour faire appel. Cheb Mami peut espérer recouvrer la liberté dans un peu plus de deux ans. Et ce, grâce aux jeux de remises de peine. C'est ce qu'a plaidé l'un de ses conseils.