L'hommage est unanime dans le monde sportif et extra-sportif après la disparition de Robert-Louis Dreyfus, l'actionnaire majoritaire de l'OM, décédé samedi soir à Zurich d'une leucémie à l'âge de 63 ans. Sa mort pose la question de sa succession à la tête d'un club où il a investi en douze ans quelque 210 millions d'euros sans remporter le moindre titre. A l'Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier, le dernier président désigné par Robert-Louis Dreyfus, et José Anigo, le directeur sportif de l'OM, ont d'abord préféré garder le silence. Dimanche, sur France Info, Dassier a livré une première réaction, insistant sur le fait que «tout le monde a oublié et verra le bien et l'aide qu'il a apportés au club». «On se retrouve un peu seuls», a-t-il poursuivi, ajoutant : «Le club va évidemment continuer et toute l'équipe de Marseille va faire une très très grande saison. C'est l'hommage qu'on va lui rendre cette année.» Dans un bref communiqué, l'OM a peu après fait part de son deuil, de sa tristesse, précisant que les entraînements prévus dimanche à Evian, où le club est actuellement en stage de reprise, se dérouleront à huis clos. «Didier (Deschamps) est très affecté», a confié de son côté Jean-Pierre Bernès, l'agent du nouvel entraîneur marseillais et éphémère recrue de Jean-Claude Dassier au poste de conseiller. «Didier et moi avions demandé un rendez-vous à Robert-Louis Dreyfus. J'espère que de là où il est, il appréciera le parcours de l'OM cette saison et les saisons suivantes.»