C'est sur l'affaire du détournement de 13 milliards de centimes mettant en cause le receveur du bureau de Aïn Zaâtout ainsi que certains cadres d'Algérie Poste que la session criminelle de la cour de Biskra ouverte le 9 mai a clôturé ses travaux en fin de semaine dernière. En effet, la cour a statué sur le sort de plusieurs accusés dont certains ont été jugés par contumace. Les inculpés sont impliqués dans 58 affaires parmi lesquelles 8 liées au terrorisme. Le reste des affaires réparties comme suit : association de malfaiteurs dans l'intention de commettre des crimes, tentatives de meurtres, falsification de documents administratifs, droit commun, kidnapping et affaires de mœurs. Les sentences prononcées varient entre des peines capitales, incarcérations à perpétuité, emprisonnement ferme de 03 à 20 ans assortis d'amendes et enfin acquittement prononcé en faveur de certains inculpés dont les délits sont jugés mineurs. Après avoir présenté le bilan des affaires traitées lors de la session, M. Yabous, procureur général adjoint, a informé les journalistes locaux des dernières nouveautés enregistrées au niveau des tribunaux de Biskra, s'inscrivant dans le cadre de la modernisation de l'appareil judiciaire ainsi que son rapprochement du citoyen. A cet effet, il a été annoncé la mise en place d'une cellule d'écoute et d'orientation et d'un passage propre aux personnes handicapées.