Lors de la dernière session ordinaire de l'APW, tenue mardi denier, le comité des affaires socio-culturelles et sportives a dressé un tableau noir sur la réalité que connaît ce volet. En effet, comme il a été relevé dans son rapport, le comité en question souligne qu'en termes d'infrastructures culturelles et sportives, la majorité des communes, à leur tête El Kantara, accuse un retard énorme. Ainsi, les équipements sportifs et culturels connaissent une importante détérioration, à l'image de la maison de jeunes Aïdaoui Abderahmane, auparavant, un des principaux camps de torture, devenue siège du parti du FLN au lendemain du recouvrement de la souveraineté nationale, avant d'être transformée quelques années plus tard en un espace de rencontres et de distraction au profit des jeunes d'El Kantara. Selon le rapport établi, elle se trouve dans un état lamentable : murs lézardés, manque d'encadreurs et de moyens matériels adaptés aux diverses activités juvéniles. Le même rapport fait aussi remarquer que la salle polyvalente Changriha présente elle aussi des irrégularités. L'on révèle que pour recouvrer leurs créances, les services de Sonelgaz ont du interrompre l'approvisionnement de cette structure en énergie électrique. Toujours dans le même ordre d'idées, les stades communaux et les terrains de proximité répartis à travers le territoire de la wilaya ont fait l'objet de sévères critiques lors de cette session. A ce titre, des dégradations dus aux affaissements du terrain ont été constatées dans de nombreux stades dont certains jugés hors d'usage. Quant à la gestion des piscines communales, elle n'a pas été épargnée des remarques conséquentes. Au moment où des jeunes se baignent dans des eaux stagnantes, celles d'Oued Sidi Zarzour à titre d'exemple, les bassins de natation dont les communes de la wilaya de Biskra sont dotées, attendent encore leur mise en service, la majorité sont inexploités ou mal équipés.