Depuis le lancement de l'Entreprise de transport urbain de Tizi Ouzou (Etuto), le secteur du transport a connu une nette amélioration en matière de prestations dans la ville des Genêts, au grand bonheur des usagers, qui ont échappé au diktat des fourgonnettes privées. Une situation qui n'a d'ailleurs que trop duré. Les chauffeurs ou bien les propriétaires de ces fourguons ne respectent même pas l'itinéraire, puisqu'une partie d'entre eux active dans la clandestinité, créant ainsi une atmosphère d'anarchie dans ce secteur important. Leur nombre dépasse plus de 1000 fourgonnettes, affirme-t-on. Le lancement de l'Etuto vise à venir alors à bout de cette anarchie qui a caractérisé auparavant le transport urbain, ce qui a permis de combler le vide laissé par le secteur privé. C'est dans l'optique de réguler ce point précis que la direction des transports fournit depuis quelques mois cette prestation de transport de masse, à l'instar de quelques wilayas de pays. Au totale, six lignes sont assurées quotidiennement, y compris les jours fériés, ce qui constitue un service public avéré de 6h à 19h. Au-delà de 19h, ce sont les petits fourgons et les taxis appartenant au privé qui prennent la relève, et ce, jusqu'à minuit en été. Les tarifs pratiqués sont abordables, de l'avis même des clients. «C'est vrai que les prix pratiqués par les deux secteurs sont pareils et abordables en même temps, soit 15 DA le déplacement mais la prestation est remarquablement différente. Le secteur public est plus organisé que celui du privé», dira une cliente. Toutefois, les embouteillages constituent le point noir dans la vile de Tizi Ouzou, un nouveau plan de circulation s'impose.