De nouvelles mesures entreront en vigueur à partir du mois d'octobre prochain afin de parer à la situation de congestion que connaissent actuellement certains ports nationaux de commerce, notamment le port d'Alger, a annoncé hier le ministère des Transports dans un communiqué. Ainsi, les navires transportant les cargaisons de rond à béton et bois, les produits alimentaires non conteneurisés, les marchandises diverses non conteneurisés et les véhicules (car-carries) ne seront plus autorisés à décharger leurs marchandises au port d'Alger à partir du 1er octobre 2009, selon le ministère. Cette décision a été prise en Conseil interministériel pour mettre fin à la situation de congestion de certains ports, marquée par un allongement de la durée à quai des navires et une importante rade qui se traduit par des impacts extrêmement pénalisants pour l'économie, notamment par le taux de fret et primes d'assurance élevées, des taxes de congestion et des surestaries, ajoute le communiqué. Il s'agit également d'assurer une fluidité des trafics portuaires à travers une meilleure utilisation des capacités portuaire existantes. Ainsi, les ports de Djen Djen, Mostaganem et Ghazaouet sont retenus pour la réception des navires car-carries, précise la même source. En plus de leurs activités habituelles, et à l'exception des navires car-carries, les autres ports à savoir, Oran, Bejaia, Annaba, Skikda, Mostaganem, Djen Djen, Ghazaouet, Arzew et Ténès sont appelés à traiter les autres catégories de produits importés par voie maritime, souligne le ministère, appelant les armateurs, importateurs, transitaires et auxiliaires maritimes à prendre attache avec les entreprises portuaires pour les modalités pratiques liées à l'application de cette décision.