Sous un soleil de plomb, les travailleurs de la municipalité de Constantine affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) ont observé hier un sit-in devant la mairie de Constantine pour dénoncer ce qu'ils ont appelé «l'absence d'une prise en charge sérieuse des problèmes qui enveniment le climat socioprofessionnel». Une plate-forme de revendications a été transmise au premier responsable de la mairie où plusieurs insuffisances ont été signalées, notamment «l'absence d'une dotation en habillement de certaines catégories du personnel comme ceux en activité dans le secteur de l'hygiène, l'amélioration des services au niveau des secteurs urbains en mettant à leur disposition les moyens, ou les outils de travail nécessaires, le déblocage du dossier des œuvres sociales, dont le compte bancaire est gelé depuis le mois d'octobre dernier, ainsi que la promotion des employés qui n'ont pas bénéficié des avancements de grades depuis plusieurs années». Les travailleurs en colère dénoncent également «le maintien de sanctions abusives décidées à l'encontre de plusieurs d'entre eux, alors que la levée des sanctions en question faisait partie des promesses de l'administration». Il est à préciser que le syndicat autonome orchestre depuis quelques mois déjà un mouvement de protestation contre l'administration de la commune de Constantine accusée d'avoir occulter les accords conclus entre les syndicalistes et le maire lors de réunions récentes sanctionnées par des procès-verbaux dûment signés par les deux parties. Le problème des œuvres sociales étant le premier obstacle soulevé à chaque fois et qui a engendré une situation de blocus surtout lorsqu'on sait de prime à bord que le Snapap et l'UGTA se tirent dessus à boulets rouges pour s'accaparer la gestion des œuvres sociales. Ce service est actuellement gelé mais les deux syndicats ne désarment pas. Le P/APC se retrouve dans une situation inconfortable pour trancher dans ce conflit.