Décidément les actions de bienfaisance ne connaissent pas de limites chez les associations à caractère caritatif, répartis à travers le territoire de la wilaya. Après le mariage collectif de 30 couples nécessiteux, chapeauté par l'association Ennajah Alijtimai, c'est au tour de l'association Alirchad oualislah de célébrer l'union sacrée de la moitié des candidats et candidates inscrits sur la longue liste des futurs mariés. En fin de semaine dernière, une soixantaine de jeunes ont aussi bénéficié de cette opération, à laquelle de très nombreuses personnes ont été invitées. Dans les coulisses de la fête, devenue un rituel pour la branche caritative du parti de Bouguerra Soltani, on apprend que les foyers nouvellement fondés ont bénéficié chacun d'une aide matérielle conséquente résumée en ce qui suit : un trousseau complet offert à la nouvelle mariée, une somme d'argent estimée à 60 000 DA ainsi qu'une chambre à coucher. «L'objectif que notre association s'est fixé est en toute évidence celui d'aider les jeunes désireux de se marier et qui n'ont pas les moyens pour concrétiser leur projet. Ainsi que cela peut contribuer à merveille à éviter aux jeunes de graves dérives», dira l'un des animateurs de cette cérémonie. Par ailleurs, comme dirait l'autre : «Ceux qui se sont mariés sont nombreux et ceux qui se repentent de s'être mariés ne le sont pas moins», ces mariages collectifs organisés par les associations de bienfaisance, à Biskra ou ailleurs, suivent le rythme accéléré du phénomène du divorce, devenu un mode de vie. Ne serait-il pas important d'accompagner ces nouveaux jeunes légitimement liés, dans les différentes étapes de leur vie conjugale, afin de leur éviter un mariage échoué ? Juste une simple question qui traverse l'esprit.