D'un côté, il allège considérablement nos desserts et nos boissons (l'aspartam contient 60 fois moins de calories que le sucre !). Ce qui permet de garder le plaisir de déguster une douceur (avec les édulcorants liquides qu'on peut chauffer et utiliser pour réaliser des gâteaux légers par exemple) ou même de calmer une fringale (grâce au soda light en particulier) sans augmenter sa ration calorique. De l'autre, l'aspartam ne nous pousse pas à changer nos habitudes alimentaires puisque son usage entretient nos besoins de sucre (souvent dans le café ou le yaourt). Sans compter l'effet pervers de tout aliment sucré : il aiguise l'appétit et favorise le grignotage. Et ce, de manière encore plus compulsive car les gourmands ont tendance à «compenser» leur effort d'utiliser du faux sucre avec d'autres écarts. Attention au sorbitol Derrière le mot édulcorant se cache aussi parfois le sorbitol, bien plus calorique que l'aspartam et même que le sucre, si l'on compare à pouvoir sucrant égal : 10 g de sucre (40 calories) = 18 g de sorbitol (46,8 calories). Il se trouve dans les bonbons, les chewing-gums, le chocolat «sans sucre» Concernant les risques de consommation de l'aspartam sur notre santé, les autorités ont prouvé son innocuité. Par principe de précaution, il est recommandé d'en user avec modération surtout chez les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants.