Les symptômes de grippe et d'allergie présentés par des baigneurs il y a quelques jours, à savoir des irritations cutanées, conjonctivites, problèmes respiratoires, fièvre… ne sont toujours pas élucidés. La liste des malades ne cesse de s'allonger. L'on parle de 175 cas enregistrés vendredi aux services des urgences médicales de l'UMC de Boumerdès, de 170 cas à l'hôpital Ahmed-Medeghri à Aïn Témouchent. L'on parlerait de 1000 cas au total, selon d'autres sources. Quel que soit le nombre des individus affectés par ces malaises, il n'en demeure pas moins que le syndrome existe. Tous ces malades se trouvaient avant leur maladie en bord de mer. C'est la raison pour laquelle l'on soupçonne une contamination liée au contact de l'eau. Des prélèvements ont été, de ce fait, effectués au niveau des plages de Boumerdès-ouest et Corso, et seuls les résultats des analyses donneront une explication à cette énigme. Bien que les responsables locaux préfèrent ne pas s'aventurer pour avancer des explications, vu que les résultats des analyses faites à l'Institut des sciences de la mer (Ismal) de Dély Ibrahim ne sont pas encore prêts, des rumeurs et des suppositions ne cessent de circuler. Les uns parlent de pollution, les autres d'une algue toxique qui aurait proliféré dans notre bassin méditerranéen. Faut-il interdire la baignade dans ces zones «contaminées» ou faut-il l'interdire tout cours pendant quelques jours ? Et ce, le temps que cette histoire d'allergie mystérieuse soit élucidée. Nous ne le saurons qu'après étude des résultats d'analyses, c'est-à-dire aujourd'hui. Entre-temps, d'autres baigneurs se plaignent paraît-il du même syndrome et n'hésitent pas à se présenter aux services sanitaires des deux wilayas touchées. Les estivants continuent de fréquenter les plages qui n'ont pas été jusque-là interdites à la baignade.