Le directeur technique national de la Fédération algérienne de basket-ball, Abdelkrim Medjhoum, estime qu'il reste beaucoup à faire pour avoir une équipe nationale compétitive. L'équipe algérienne de basket-ball n'a pas été à la hauteur des espérances lors du championnat arabe des nations tenu récemment à Rabat, quelles en sont les causes, selon vous ? Certes, les résultats n'ont guère été à la hauteur des attentes des amateurs de la balle au panier, surtout face à l'équipe nationale tunisienne, où nos capés sont complètement passés à côté de la plaque, mais il faudra toutefois retenir que cette équipe a été rajeunie à 80%. Cela dit, on était meilleurs par la suite. Rajeunir l'équipe pour aller disputer de grandes compétitions continentales, est-ce une bonne chose ? On n'avait pas vraiment le choix, il fallait rajeunir la composante de l'équipe nationale, d'autant que c'est la politique de la nouvelle structure fédérale. Cela a coïncidé avec le déroulement du championnat arabe, tant mieux, car cette compétition nous a permis de situer le niveau de notre équipe. Selon des sources crédibles, de jeunes joueurs faisant partie de l'équipe nationale n'ont pas fait le voyage au Maroc, on croit savoir qu'ils ont boycotté la compétition suite au limogeage de l'entraîneur national Ahmed Loubachria, est-ce vrai ? Vous faites allusion à Deriss, Kechkach, Ghezzoul, Hamma et Belkhodja qui ont effectivement leur place au sein de l'équipe, mais ils ont décliné la sélection pour Rabat. Maintenant, je ne saurais vous dire s'ils l'ont fait par solidarité avec l'entraîneur Ahmed Loubachria. Justement, peut-on connaître les raisons de l'éviction de l'entraîneur national Ahmed Loubachria ? C'est à la suite de l'élimination de notre équipe nationale au tournoi qualificatif au championnat d'Afrique prévu en Tunisie qu'il a été mis fin aux fonctions de Loubachria. Maintenant que rien ne profile à l'horizon, du moins sur le plan international, quel est votre objectif à court terme ? Notre objectif à court et moyen termes est de construire une formation nationale capable de rivaliser avec les ténors du continent africain mais aussi faire partie des quatre meilleures nations arabes. Et à long terme ? Je ne peux m'avancer pour l'instant, même si les championnats d'Afrique 2013 restent pour nous le principal objectif. Propos recueillis par Ahmed Chébaraka