La coordination des adjoints de l'éducation organise aujourd'hui une assemblée générale extraordinaire pour décider de la date de l'action de protestation, prévue initialement pour le 12 septembre. L'éventuel changement de la date de débrayage intervient suite au changement de week-end. Les adjoints de l'éducation, qui comptent reprendre la protestation dès la prochaine rentrée scolaire, ont opté pour un débrayage cyclique, soit une grève de 4 jours reconductible chaque mois. La coordination a décidé de ne plus geler la grève jusqu'à satisfaction de leurs doléances car, selon les membres du bureau national, le ministre de l'Education nationale a, depuis le 14 juin dernier, rompu les négociations sans aucune raison valable. Outre un avant-projet de statut, les adjoints de l'éducation ont suggéré l'amendement de 11 articles dont l'article 18 du statut actuel qui oblige les adjoints de l'éducation à assurer les permanences durant les vacances scolaires. Ils ont proposé également l'annulation de l'obligation de la formation pour les adjoints de l'éducation dont l'âge dépasse 40 ans. Dans ce cadre, le ministère de tutelle propose deux types de formation pour cette catégorie de fonctionnaires. La première est destinée aux travailleurs ayant le niveau de terminal qui est la formation professionnelle. Quant à la seconde, elle concerne les adjoints ayant obtenu leur bac et qui sont appelés à suivre une formation en système LMD. Pour rappel, la coordination des adjoints de l'éducation et le ministère de l'Education sont parvenus, en mai dernier, à un accord. Ils se sont entendus sur la mise en place de trois commissions mixtes afin de traiter toutes les questions soulevées par le syndicat. La première commission a été chargée de définir les missions des adjoints de l'éducation, la seconde s'est penchée sur l'examen du dossier de la formation, quant à la troisième, elle a pris en charge la question de la promotion de cette catégorie de travailleurs de l'éducation. Les trois commissions devaient remettre leurs résolutions dans un délai de 10 jours maximum. Suite à cet accord, la coordination avait décidé de geler ses actions de protestation. Aujourd'hui, elle se dit déterminée à aller jusqu'au bout pour arracher ses revendications dont la revalorisation du statut de cette catégorie de travailleurs de l'éducation.