L'Algérie compte chaque année entre 3000 et 5000 cas d'intoxication collective déclarés, a indiqué hier un médecin de l'Institut national de la santé publique (INSP), le docteur Hadj Lakhel Belkacem. Le médecin nutritionniste a relevé que «même si les intoxications alimentaires collectives font parties des maladies à déclaration obligatoire, beaucoup de cas échappent aux statistiques et ne sont pas déclarés». Il a souligné à ce sujet qu'en général, les intoxications collectives enregistrées sont des «infections qui ne mettent pas en jeu la vie des intoxiqués (dans 99% des cas)». Les personnes particulièrement touchées sont «les plus fragiles et vulnérables», à savoir les plus jeunes, les personnes âgées et les femmes enceintes. Le médecin a expliqué en outre que les intoxications collectives ont lieu souvent lors des mariages, des périodes de pèlerinage et de «zerda», où il est enregistré un manque de précautions sur le plan hygiénique.