Le malentendu financier qui perdure entre Algérie Télécom et l'opérateur privé Eepad, qui continue à faire couler beaucoup d'encre, n'a pas laissé indifférente l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), qui par le biais de sa responsable de la communication, Mme Amel Tefridj, sur les ondes de la radio nationale, informera que son département appelle à l'accalmie entre les deux parties en conflit, afin que ce conflit soit réglé de la meilleure manière, que celle de recourir à la sanction des abonnés, qui demeurent les seuls à en faire les frais, étant donné qu'ils sont privés d'accéder à internet. Alors que c'est leur droit le plus absolu. Mme Tefridj nous a affirmé hier que «les pourparlers avec Algérie Télécom et l'Eepad se poursuivent, et ce, dans le cadre de la mission de médiation dont s'est engagée l'ARPT afin de contribuer à trouver une solution positive». Toutefois, notre source précisera que le rôle de l'ARPT consiste à ramener à la raison les concernés à travers son travail en tant que médiateur, pour le bien des abonnés. Sans s'approfondir dans les motifs financiers qui sont derrière cette «prise de bec» qui a atteint sa limite. A partir du fait qu'AT n'a rien voulu savoir, après que l'Eepad n'ait pas respecté ses engagements financiers qui s'élèvent à 3,5 milliards de dinars. D'après l'ARPT, l'opérateur historique s'est précipité dans sa prise de décision. Sur le volet des propositions faites par l'ARPT pour mettre fin à cette histoire qui est devenue le feuilleton de l'été 2009, Mme Tefridj confiera que «plusieurs solutions ont été suggérées que ce soit pour Algérie Télécom ou bien pour le provider privé, et l'étude de toutes les possibilités est en cours. Jusqu'à présent, il est trop tôt pour se prononcer à propos des probables résultats». Protection des abonnés, la priorité des priorités Les premiers perdants dans cette affaire se sont bien évidemment les 38 000 abonnés ainsi que les 16 000 cybercafés qui sont hors service depuis déjà une semaine. Dans ce contexte, la responsable de la cellule de la communication de l'ARPT dira que «le point central de l'intervention de l'ARPT s'est fait essentiellement pour protéger et assurer les droits de la totalité des abonnés, pour que ces derniers ne soient pas lésés».En attendant de voir le bout du tunnel, les milliers d'abonnés restent sur leur faim.