La grève de quatre jours des adjoints d'éducation à laquelle a appelé la SNTE a été fortement suivie au niveau des établissements du secondaire. Ainsi, en l'absence de déclarations officielles de la direction de l'éducation, il apparaît clairement que le débrayage a atteint largement les 100% hier à son 2e jour. Dans certains lycées, les perturbations sur le plan de l'organisation des élèves n'ont pas été remarquées au vu du nombre d'élèves, car la majorité n'a pas encore rejoint les bancs des classes, notamment les élèves de terminale. Cependant, pour certains lycées à l'exemple du lycée Kateb-Yacine, les responsables n'ont pu assurer la discipline en l'absence des grévistes. Selon les témoignages, le mécontentement des adjoints d'éducation vise à convaincre le ministère de tutelle d'entamer les négociations sur les revendications inhérentes au salaire et la préservation du pouvoir d'achat. Ceci apparaît clairement dans la lecture du communiqué de la coordination nationale des adjoints d'éducation qui insiste sur la classification du personnel au 10e échelon et le droit à la formation. En outre, malgré le calme qui a marqué la rentrée scolaire 2009-2010 à Sétif, la tension des enseignants est visible dans leurs déclarations car une grève de grande ampleur prévue au mois d'octobre prochain n'est guère à écarter, disent-ils. Il s'agit de menaces d'enseignants et de militants des syndicats les mieux implantés à Sétif, à savoir le Cnapest dans les lycées et l'Unpef dans le moyen et le primaire.