La troisième journée de grève des adjoints d'éducation nationale s'est poursuivie, hier, presque dans l'indifférence totale en Oranie et même sans perturbation notable dans l'activité quotidienne des établissements. À Sidi Bel-Abbès, le taux de participation à ce mouvement a atteint 12,81%, ce qui représente deux à trois grévistes seulement. Ces chiffres ont naturellement été démentis hier dans l'après-midi par certains adjoints d'éducation. À Saïda, par contre, selon le rapport établi par la Direction de l'éducation, le taux de perturbation varie entre 21 et 24% dans le secteur moyen, qui compte 204 travailleurs. Par ailleurs, sur les 137 adjoints d'éducation du secteur secondaire, 34 ont participé à la grève. Ce mouvement, à l'évidence, n'a pas eu d'écho à Tiaret. Selon certaines sources, cette désaffection est due à une large perte en manque d'informations et de sensibilisation au niveau de la région. À Mascara, en dépit des informations qui leur sont parvenues et faisant état du débrayage observé par leurs collègues exerçant au niveau des autres wilayas, les adjoints d'éducation n'ont pas suivi le mouvement, hormis quelques-uns qui assument une responsabilité au sein de la coordination, lesquels ont tenu à donner l'exemple. En effet, la grande majorité des adjoints d'éducation se sont démarqués de leurs collègues, signe d'une démarche effectuée en rangs dispersés des fonctionnaires de ce corps. Ainsi, les responsables de la Direction de l'éducation nationale affichent une satisfaction liée à la sagesse de leur personnel même si, à l'opposé, les syndicalistes adoptent une attitude négative, car ayant spéculé sur une plus grande mobilisation. Ainsi, au troisième jour du mouvement, les chiffres initiaux communiqués n'ont pas changé et restent fixés à 15% pour les responsables de la coordination et à 0,75% pour les responsables de la Direction de l'éducation. Synthèse correspondants