Quelques heures seulement après l'attentat terroriste à la bombe qui a ciblé un gendarme au volant de son véhicule à Takhoukht, à une trentaine de km au sud-est de Tizi Ouzou, une patrouille de l'ANP a été victime d'un autre attentat terroriste qui a provoqué des blessures plus au moins graves à cinq membres de la patrouille qui a sauté sur une bombe actionnée à distance par des terroristes aux environs de 19 h dimanche dernier, soit le premier jour de l'Aïd, apprend-on de sources sécuritaires. Les cinq militaires blessés dans cet attentat criminel ont été évacués vers l'unité de soins de l'ANP de Bordj Ménaïel (wilaya de Boumerdès). Deux hélicoptères militaires ont survolé dans la même soirée la zone à la recherche du groupe terroriste auteur de ces deux attentats en l'espace d'une journée. Deux attentats terroristes à la veille de l'Aïd Un gendarme et un policier de la brigade motorisée ont été blessés dans deux attentats perpétrés par des groupes terroristes dans l'après-midi de samedi et la soirée de vendredi derniers, respectivement à Takhoukht (Ouacifs) et à Souk El Tenine (Maatkas), apprend-on de sources sécuritaires. Le gendarme, qui était au volant de son véhicule, a été blessé dans l'explosion d'une bombe de faible puissance actionnée à distance par le groupe terroriste à Takhoukht, soit dans les environs où ont été tués, il y a de cela à peine une semaine, deux militaires qui étaient à bord d'un véhicule de marque Renault Clio conduite par un civil. Selon nos sources, les jours du gendarme blessé dans cet attentat ne sont plus en danger. Quant au policier de la brigade motorisée de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, il a été victime d'un guet-apens tendu aux environs de minuit par un groupe d'individus armés au nombre indéterminé au moment où il allait rejoindre son domicile après une soirée ramadhanesque avec ses amis dans un café maure de Souk El Tenine. Les éléments du groupe ont immobilisé le policier par une rafale qui l'a atteint au niveau de la cuisse, ont indiqué nos sources, précisant qu'il n'avait eu la vie sauve qu'en simulant la mort, puisque les terroristes avaient pu approcher sa «dépouille» pour vérifier s'ils avaient bien atteint leur cible. Ne se rendant pas compte de la simulation du policier, les criminels armés avaient même appelé le père du policier à l'aide de son portable pour lui annoncer «que les moudjahidine (terroristes) venaient de tuer son fils». Le policier blessé dans ce lâche attentat terroriste est gardé en observation au CHU Nedir Mohamed de la Tizi Ouzou. Ses jours ne sont pas en danger.