Le Honduras est en passe de connaître un autre regain de violence avec le durcissement des positions du gouvernement putschiste. Un décret vient d'être signé par ce gouvernement, restreignant la liberté de réunion, autorisant le brouillage d'émissions incitant à l'insurrection et permettant les arrestations sans mandat. Par ailleurs, l'ambassadeur du brésil au Honduras est menacé du retrait de son statut diplomatique dans le cas où aucune explication n'est fournie, durant les 10 jours à venir, sur la qualité de la présence du président manuel Zelaya au niveau de l'ambassade du Brésil, dans la capitale hondurienne Tegucigalpa, encerclée par une centaine de militaires et de policiers. Il faut rappeler que le président déchu Zelaya s'est réfugié au sein de l'ambassade du Brésil après avoir réussi, à sa troisième tentative de rejoindre le Honduras. Le président brésilien Lula Da Silva a affirmé que son gouvernement ne pliera pas devant les menaces d'un gouvernement putschiste qu'il ne reconnaît nullement.