Le 14e Salon international du livre d'Alger se tiendra sous un grand chapiteau du 27 octobre au 6 novembre au niveau de l'esplanade du complexe sportif Mohamed Boudiaf. Cette manifestation se tiendra en effet sous un chapiteau de 13 000 m2. Il y aurait, selon le nouvel organisateur, toutes les commodités. 17 pays, tels que la Tunisie, la France, l'Egypte et la Syrie, ont confirmé leur participation mais il y aura des absents, notamment les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne et l'Italie. Le Syndicat national des éditeurs du livre (Snel) et le syndicat des professionnels du livre, qui devaient tenir une conférence de presse hier, ont montré leur souhait de boycotter ce salon. Les motifs de la réaction de ces syndicats ne manquent pas. Le premier est le fait que l'organisation de cette manifestation internationale leur échappe désormais puisqu'elle a été confiée au ministère de la Culture. Auparavant, c'était l'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep) qui s'en chargeait en associant les syndicats. Le deuxième motif est le déplacement de ce salon de la Safex (Foire d'Alger) vers le complexe Mohamed Boudiaf. Pour ce déplacement, il y aurait un malentendu entre la direction de la Safex et les nouveaux organisateurs, c'est-à-dire le ministère de la Culture. Il faut dire que ce n'est pas la première fois qu'il y a des malentendus en ce qui concerne l'organisation d'un tel salon. Il est temps de remettre les pendules à l'heure et de savoir qui doit être chargé de quoi. On devrait s'occuper de problèmes plus importants, notamment l'allégement des taxes pour baisser le prix du livre fabriqué en Algérie ou importé.