La réalisation de la deuxième phase du projet du tramway de Constantine a imposé un nouveau plan de circulation. Les usagers de la route sont contraints depuis mercredi dernier, de s'adapter aux changements qui ont été opérés sur les circuits et les axes routiers habituels. En effet, l'APC de Constantine en collaboration avec la direction de l'urbanisme et la direction du transport ont pris la décision de transférer la circulation routière en direction de la zone urbaine Boussouf à travers l'avenue menant vers l'unité de la Protection civile Benboulaïd, en plus de la fermeture temporaire du tronçon de la voie express Soummam. Le dit tronçon sera fermé à la circulation la nuit pendant dix jours, à savoir jusqu'à samedi prochain, selon le nouveau plan de circulation routière. Ces décisions ont été prises lors d'une réunion tenue le 31 août dernier, qui a regroupé les parties concernées. La cause principale de la déviation de la circulation est l'aménagement du tronçon routier. Une opération qui nécessite la démolition d'un pont, situé à hauteur de l'unité de la Protection civile en contrebas de la cité Benboulaïd. Les travaux relatifs au projet de construction d'un nouveau pont s'étaleront sur une durée de six mois. Ainsi, le problème des embouteillages se posera jusqu'à la première semaine du mois de mai prochain à travers plusieurs axes routiers, qui sont déjà impraticables notamment durant les heures de pointe. Les automobilistes provenant de la localité de Aïn S'mara, de Boussouf, de la zone industrielle Palma, de Boudjenana et d'autres zones urbaines sont obligés d'emprunter le pont de la cité du 5 Juillet avant de passer par le boulevard Che Guevara et de la rue Kaddour Boumedous pour se diriger vers le centre-ville, véritable goulot d'étranglement. Les usagers des dits itinéraires, en quête de fluidité, ne seront pas satisfaits car ils seront confrontés à l'instar des utilisateurs de plusieurs circuits urbains, aux différents dé-sagréments liés essentiellement aux bouchons. Les usagers venant de la capitale emprunteront le pont droit, pour accéder à la double voie. Et ceux allant vers Alger sont obligés d'utiliser le même itinéraire, ce qui a poussé les concernés à placer des ralentisseurs, sous forme de clous, au niveau du boulevard Soummam menant à la cité Boussouf et l'unité de la Protection civile, afin de ralentir la circulation. La décision de démolition du pont gauche, qui soutient la chaussée sur la RN5 n'est pas fortuite, selon une source proche de l'entreprise détentrice du marché relatif à la réalisation du projet du tramway de Constantine, en l'occurrence la société Metro d'Alger. La démolition dudit pont a été imposée par le groupement italien chargé de la réalisation des travaux du tramway qui a constaté que l'emplacement des piles du pont obstruera l'opération relatif à l'installation des rails du tramway et l'aménagement d'une route pour véhicule et la construction des trottoirs pour piétons. Notons que la démolition des tribunes du stade Benabdelmalek et la fermeture de la station des bus jouxtant le stade, dans le cadre de la réalisation du projet du tramway, a chamboulé le trafic routier dans une ville qui croule, au quotidien, sous le poids des milliers de véhicules en provenance des différentes localités et des wilayas limitrophes. Rappelons que la première étape du projet du tramway est liée à la délimitation du tracé sur le terrain, alors que la première concerne les travaux qui seront effectués au niveau des zones urbaines. Et que la longueur du tracé du tramway est de l'ordre de 8,1 kilomètres allant du stade Benabdelmalek jusqu'à la cité Zouaghi. Le tramway comporte 27 rames de marque Citadis avec cabine climatisée, alors que le nombre de stations est 11.