L'objectif visé à travers la promulgation de ce nouveau dispositif tourne essentiellement autour de l'insertion des jeunes sans revenu et en situation défavorable, notamment ceux issus de la déperdition scolaire, indique Mme Nacera Merouani, directrice de l'Agence de développement social. «Ce nouveau dispositif vise à mettre en activité les jeunes en situation de précarité dans des organismes d'accueil afin d'apprendre un métier», a souligné la responsable sur les ondes de la chaîne III. Ces personnes, âgées de 18 à 40 ans, insérées dans le dispositif, sont placées auprès d'organismes, de collectivités locales, d'administrations publiques, entreprises publiques et privées, établissements et institutions intervenant dans le domaine social et des services – artisans, associations ; coopératives agricoles. A cet effet, une commission de wilaya sera créée et chargée d'étudier et de se prononcer sur l'éligibilité des bénéficiaires, précise-t-elle. «Nous offrons un accompagnement personnalisé à ces jeunes.» En se présentant à la direction de l'action sociale de leur wilaya, cette couche sociale vulnérable sera orientée. Des contrôles afin d'identifier cette catégorie vulnérable «Cela se fait en fonction de la situation la plus défavorable», précise l'oratrice. Elle ajoutera, dans ce sens, que l'agence dispose d'experts des métiers. Il y aura des contrôles par l'agence concernée en collaboration avec l'action sociale de la wilaya en vue d'identifier réellement la couche la plus concernée. Une fois le dossier du postulant retenu par la commission de wilaya (commission de sélection), les personnes insérées dans le dispositif seront placées auprès des collectivités locales, des administrations publiques, des entreprises publiques ou privées et des entreprises et institutions intervenant dans l'artisanat ou dans des associations ou coopératives agricoles, explique la responsable. Les bénéficiaires sont engagés sur la base d'un contrat d'une année renouvelable une seule fois. Ils percevront une indemnité de 6000 dinars par mois et pourront aussi bénéficier d'une formation compatible avec les tâches qui leurs sont confiées. Un autre dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), lancé en juin 2008, est prévu jusqu'en 2013. Il s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage qui repose sur le secteur économique, en visant à réduire le chômage à moins de 10%.