Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a affirmé hier à Alger que la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie pendant la période coloniale était «indiscutable». A cet effet, le ministre a en marge de la célébration des festivités du 1er Novembre 1954, indiqué : «Nous estimons que la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie et la nécessaire récupération des archives nationales concernant la période coloniale sont indiscutables.» Une reconnaissance qui doit être globale, précisa-t-il, tout en ajoutant que «l'Algérie ne demande pas l'impossible», avant de souligner le «nécessaire règlement de ce dossier» pour pouvoir se tourner vers l'avenir.