Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a affirmé, hier à Alger, que la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie pendant la période coloniale était «indiscutable». «Nous estimons que la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie et la nécessaire récupération des archives nationales sont indiscutables», a déclaré le ministre, à la presse, en marge de la célébration du 55e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre. «L'Algérie ne demande pas l'impossible», a-t-il ajouté. M.Chérif Abbas a souligné le «nécessaire règlement de ce dossier» pour pouvoir se tourner vers l'avenir «partant d'une base solide». Cette reconnaissance «doit être globale», a affirmé le ministre, ajoutant que «les Français doivent reconnaître qu'ils ont occupé l'Algérie, lui ont pris sa souveraineté et agressé son peuple, ce qui représente, a-t-il souligné, des crimes». Concernant la question des archives relatives à la période coloniale, M.Chérif Abbas a réaffirmé que «ce qui intéresse l'Algérie ce sont les archives qui la concernent et qui sont en possession de la France».