Dans une nouvelle étape de leur combat pour l'intégration, c'est à partir de ce matin à 10h que les enseignants contractuels se rassembleront à Alger, devant le Palais du gouvernement, sis à la rue Docteur Saâdane, dans un sit-in à travers lequel ils interpellent le ministre de l'Education sur l'assainissement de leur situation qui ne peut se faire que par l'intégration de tous les contractuels qui reste la seule solution à leurs doléances, dans un dénouement qui ne peut être que plus clair et irrévocable de leur situation compromise par des agissements, selon un communiqué rendu public par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) suite à la réunion de son bureau national jeudi. Dans leur correspondance parvenue à notre rédaction, les responsables du Cnec ont mis l'accent sur les dépassements dont sont sujets les contractuels de l'enseignement, à commencer par les négligences affichées par l'administration quant à une réelle prise en charge de leurs problèmes qui s'imposent depuis des années, en sus de la volonté affichée par le ministère de l'Education à ne pas accorder des priorités dans le recrutement pour les contractuels qui font au contraire l'objet d'un évincement progressif de leurs postes d'emploi après des années de labeur et de sacrifices. Ainsi, les enseignants contractuels, dans leur manifestation d'aujourd'hui à Alger et leur expression de ras-le-bol et de mécontentement, veulent s'adresser cette fois au Premier ministre, après que les tentatives de faire aboutir leurs doléances à travers le département de Benbouzid se sont avérées infructueuses, ne serait-ce qu'en tenant compte du fait que le ministre de l'Education a déclaré que les revendications du Cnec dépassent ses prérogatives.