Ils ont organisé hier un sit-in devant le Palais du gouvernement. Les travailleurs de l'Education nationale passent aux actions sur le terrain. En effet, les enseignants contractuels ont organisé, hier matin, un sit-in devant la chefferie du gouvernement. Cette grogne se veut une façon pour protester contre leur «situation désastreuse» qui perdure et revendiquer leur intégration sans aucune condition. Aucune suite ne leur a été donnée, selon le porte-parole du CLA, Idir Achour, qui précise également qu'un enseignant a été tabassé par les forces de l'ordre lors de ce rassemblement. Ce dernier a été transféré à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Il semble que les contractuels ont épuisé toutes les voies de recours pour mener à terme leur principale revendication qui consiste en leur intégration. Dans une lettre adressée au recteur de l'université d'Alger, Tahar Hadjar, le bureau du Syndicat national des enseignants universitaires relevant de l'Institut de l'éducation sportive et physique, organisera aujourd'hui une action de protestation au niveau du campus, sis à Sidi Abdallah à Alger. Selon le même document, cette action se veut une manière de «protester contre l'autoritarisme» exercé à leur encontre, et ce, par «le biais» de la directrice de ce même institut. «Cette directrice ne cesse de dénigrer la valeur de l'enseignant en abusant de son poste.» De ce fait, précise-t-on, «nous dénonçons énergiquement les pratiques insoutenables et irresponsables» de la première responsable de l'Institut en question.